médecine du travail

Le 6 avril 2021, l'UNSA a adressé le message suivant à la DRH :

"Nous souhaitons savoir où en est la vaccination des agents-es de l’EMS via la médecine du travail.

Il serait notamment important pour nous de connaître :

• la date prévisionnelle de mise en œuvre de la campagne de vaccination interne,
• le(s) lieu(x) de vaccination,
• les modalités pratiques de prises de rendez-vous (par téléphone ? par internet/intranet ? par messagerie ?) ,
• le(s) vaccin(s) administré(s),
• les publics visés. 

Concernant le(s) vaccin(s) administré(s), en l’état actuel, il apparaît que le vaccin AstraZeneca n’est recommandé que pour les personnes âgées de plus de 55 ans. Mais, les médecins de ville pourraient prochainement disposer d’autres vaccins, notamment du vaccin Johnson & Johnson …. 

Concernant les publics visés, il est vrai qu’au jour d’aujourd’hui seuls-es les agents-es atteints-es de comorbidités seraient concernés-ées. Mais, au vu des annonces gouvernementales, d’autres publics pourraient être concernés d’ici une dizaine de jours :

• les agents-es âgés-ées de plus de 60 ans (à partir du 16 avril 2021),
• les agents-es travaillant dans les écoles maternelles (à partir de mi-avril 2021)."

Suite à notre message du 1^er mars 2021, la DRH nous a indiqué le 15 mars 2021 :

"Nous poursuivons notre organisation pour permettre de contribuer, via la médecine du travail à la vaccination des agents, mais sommes s’agissant du vaccin Aztrazeneca suspendus aux orientations nationales."

Précisons que l'Agence européenne des médicaments (AEM) a annoncé qu'elle tiendrait une réunion extraordinaire le 18 mars 2021 quant à l'utilisation du vaccin AstraZeneca. 

Une note d'information du 9 mars 2021 de la direction générale des collectivités locales (DGCL) précise les modalités selon lesquelles les services de médecine préventive (médecine du travail) relevant de la fonction publique territoriale peuvent vacciner les agents.   

Selon cette note d'information :

• les employeurs territoriaux peuvent organiser la vaccination de leurs agents directement avec les médecins de prévention intervenant habituellement ou bien en confiant son exécution à un prestataire;
• un agent territorial faisant partie du public cible - personnes âgées de 50 à 64 ans inclus, présentant des comorbidités (pathologies cardiovasculaires ou respiratoires chroniques, diabète de types 1 et 2, obésité, cancer…) - et qui souhaite être vacciné doit lui-même prendre l'attache du service de médecine préventive afin de convenir d'un rendez-vous; celui-ci, qui doit rester confidentiel, a lieu sur le temps de travail de l'agent et ne donne lieu à aucune récupération.
• les employeurs territoriaux sont invités à informer l'ensemble de leurs agents de la possibilité d'être vaccinés par le service de médecine de prévention.

Important : pour le moment, nous ignorons si l'Eurométropole de Strasbourg organisera la vaccination des collègues concernés-ées.

Le 1er mars 2021, l'UNSA a adressé le message suivant à la DRH :

"Depuis la semaine dernière, le vaccin AstraZeneca est utilisable pour la vaccination des personnes de 50 à 64 ans inclus atteintes de comorbidités. 

Comme les médecins de ville, les médecins du travail ont la possibilité de vacciner les personnes qui font partie de ce public.

Nous souhaitons savoir s’il est prévu que la Médecine du travail procède à la vaccination des collègues de l’EMS volontaires concernés-ées, à l’instar de ce qui avait été fait il y a une dizaine d’années pour la vaccination contre le H1N1.

Si oui, selon quelles modalités, en matière notamment de prises de rendez-vous ?

Nonobstant une vaccination en interne, une information soit individuelle, soit collective (par le biais de TOTEMS par exemple), est-elle envisagée ?"

La DRH nous a répondu le même jour :

"Nous revenons rapidement vers vous à ce sujet."

Dans le cadre de la reprise d'activité à compter du 11 mai 2020, l'administration a indiqué que tous-tes les agents-es en situation de fragilité, actuellement en retrait du plan de continuité d'activité (PCA), sur avis de la médecine du travail, resteront dans la même situation, tant que les conditions sanitaires ne permettent pas leur retour en sécurité.

En clair, ces collègues ne travailleront pas en présentiel, mais resteront dans le cadre du télétravail.

Cela est bien entendu normal, mais cette position de l'administration ne couvre pas toutes les situations. 

Ainsi, des agents-es en situation de fragilité qui n'étaient pas concernés-ées par le PCA ne se sont pas nécessairement signalés-ées à la médecine du travail.

Or, avec la mise en place du plan de reprise d'activité, de tels-elles agents-es, télétravaillant actuellement, pourraient être appelés-ées à travailler en présentiel à compter du 11 mai 2020.   

Nous ne pouvons qu'inviter ces collègues à se signaler à la médecine du travail encore cette semaine, en s'appuyant le cas échéant sur un certificat médical établi par leur médecin traitant.

La Note aux services n° 041 du 07/08/2018 modifie temporairement l'organisation du service Médecine du travail à compter du 27 août 2018, suite au départ d'un médecin du travail.