Ce lieu se veut plus inclusif avec un espace d’accueil repensé pour le public. Il doit également permettre de favoriser les dynamiques d’équipes.
Bien que le service rendu au public s’en voit amélioré les conditions de travail des agent·es s’en voient quant à elles dégradées. En effet, ces derniers vont intégrer un bâtiment aux problématiques connues (inconfort thermique et acoustique, punaises de lit) dans lequel l’espace global sera réduit de 188m² par rapport à la situation actuelle et dans lequel il est structurellement compliqué de moduler les espaces.
La rénovation à venir aurait dû répondre à ces enjeux.
Néanmoins, à lecture des plans nous relevons les dimensions réduites des bureaux destinés aux agents de l’action sociale de proximité, qui rendront problématique l’accueil de familles avec enfants ou interprètes.
Il en va de même pour la salle d’attente adulte dimensionnée pour accueillir seulement 9 personnes simultanément. Plus globalement, sur ce site qui accueillera 34 agent·es des solutions palliatives ont été trouvées, avec un espace à double vocation telle que la salle de réunion équipée d’une kitchenette qui sert également de réfectoire pour offrir au total 23 places pour la prise de repas simultanée.
Concernant les équipements, l’installation d’une seule douche nous semble insuffisante, de même que les réfrigérateurs au nombre de 2 dont un de petite capacité.
Concernant le confort thermique au deuxième étage notamment, nous notons que des solutions seront mises en œuvre pour limiter l’inconfort (VMC, stores, rideaux etc…). Les relevés de températures en période estivale du 18 au 23 juin et du 26 au 3 juillet 2025 ont indiqué une température moyenne de 27°.
Et pour cela nous resterons attentifs quant aux résultats produits par ces nouveaux équipements une fois les équipes installées.
Enfin, un point de vigilance demeure concernant le rôle que pourrait être amené à jouer malgré elle, l’agente à la borne d’accueil dans la surveillance de l’espace enfant.
Les syndicats FO SUD UNSA ne remettent pas en cause ce regroupement, mais prennent le parti des collègues amenés à occuper le site KAGANECK. Ces derniers vont subir une dégradation de leurs conditions de travail pour les différentes raisons évoquées ci-dessus, mais également sous couvert de remplir les objectifs de sobriété énergétique et
immobilière de la collectivité.
POINT n° 3 : Axe 5 du Baromètre social – DSSJ/DPEC – présenté pour avis.
Les syndicats FO SUD UNSA accueillent favorablement l’axe 5 du baromètre social visant à prévenir et gérer les violences externes envers les agent.es de la collectivité.
En effet, les chiffres qui traduisent ce climat latent de violence sont en constante hausse (environ 200 Compte rendu d’incident en 2024) et ne sont pas systématiquement suivi d’actions concrètes (seuls 10% ont donné lieu à un dépôt de plainte ou à une main courante). Toutes les strates d’agent·es sont concerné·es, néanmoins ceux qui travaillent directement au contact du public sont les plus impactés engendrant ainsi mal-être et souffrance.
Face à ce constat il était urgent d’agir et cela se décline par la création d’un plan d’action en trois axes basé sur :
- la sensibilisation des agent·es et des usager·es.
- le renforcement de la protection (matérielle et fonctionnelle) et de l’accompagnement des agent·es.
- une action de formation à destination de ces derniers pour mieux prévenir et gérer ces situations conflictuelles.
Pour les syndicats FO SUD UNSA ce plan est pertinent, il traduit la prise en compte de ces situations assimilables à un phénomène de société.
Néanmoins, pour qu’il s’avère efficace, une implication des tous les acteurs de la collectivité sera nécessaire.
De ce fait, la sensibilisation et l’information joueront un rôle clé. Cela nécessitera, également, un accompagnement hiérarchique proactif, véritable maillon faible aujourd’hui à nos yeux.
De plus, le signalement systématique des violences et incivilités doit devenir la norme afin que des procédures puissent être engagées le cas échéant.
Enfin, en complément, une analyse sur les causes de ces actes devra être menée afin d’étayer les actions de prévention.
Nos syndicats espèrent que ce plan d’action portera ses fruits afin que nos collègues concernés retrouvent un climat de travail apaisé.
POINT n° 4 : Programme Annuel de Prévention des Risques Professionnels et d’Amélioration des Conditions de Travail – DRH – présenté pour avis.
Le PAPRIPACT 2024-2025 nous a permis de prendre connaissance des résultats des actions menés dans les différents services et directions.
Les syndicats FO SUD UNSA notent une réalisation globale des actions dont certaines sont encore en cours.
Par la même nous encourageons particulièrement la poursuite du travail engagé pour l’amélioration du taux de couverture des DUERP qui reste une priorité à nos yeux.
Nous attendons les résultats sur l’absentéisme relatif aux les métiers les plus sinistrés, ce sera un précieux indicateur pour nos organisations syndicales.
Toutefois nous regrettons que des actions en lien avec la sécurité n’aient pu être engagées à la :
- Direction des ressources logistiques, Direction de la commande publique responsable, Direction des finances, Direction de l’architecture et du patrimoine à savoir la mise en place d’un ¼ heure de sécurité.
- Direction de l’architecture et du patrimoine une action de sensibilisation de l’ensemble des agent·es aux gestes qui sauvent.
- à l’échelle de la collectivité l’amélioration de la prise en compte du risque routier.
Enfin, l’attente de la mise en œuvre d’un nouveau marché retarde la procédure de commande et de suivi du matériel de secours.
Le dernier point que nous avons relevé concerne la mise en œuvre d’un marché ergonomique, différé en l’attente d’un arbitrage budgétaire ce qui est dommageable pour les collègues en attente de ces solutions.
Pour les syndicats FO SUD UNSA les résultats sont globalement satisfaisants. Néanmoins, l’effort doit être soutenu afin de poursuivre l’amélioration du taux de couverture des DUERP et d’engager les actions relatives à la sécurité sus mentionnées.