Il semblerait qu’aujourd’hui, nous en soyons arrivés à une telle extrémité ; Le responsable du district étant convaincu que ce site est de la propriété du seul service de la Propreté et qu’à ce titre, il serait le seul maître à bord.
Conséquences de cette attitude, les agent·es de la Collecte n’ont droit qu’aux espaces que ce collègue aura décidé de leur attribuer, s’appropriant même les espaces réservés aux agent·es de la Collecte déterminés par le plan du site.
Il aurait même convoqué la semaine passée à plusieurs reprises Mme .... et M. .... pour se plaindre de vos agent·es prétextant que ceux-ci, celles-ci, s’octroyaient des places supplémentaires pour le stockage des poubelles.
Une telle situation ne doit pas perdurer car elle génère des risques psychosociaux à l’égard de vos agent·es avec des périodes de stress intense dû à cette absence de règles de bonne conduite nécessaire à une bonne relation de travail entre collègues.
Par conséquent, nous vous saurons gré d’organiser dans les plus brefs délais une médiation entre ces collègues afin que cette situation puisse s’apaiser et que chacun·e retrouve à nouveau de la sérénité en prenant son service sur ce site de l’allée des Comtes."
Le 23 février 2024, le service Collecte et valorisation des déchets a répondu :
"Le service Collecte et valorisation des déchets a pris bonne note de votre message.
La situation rencontrée au début du mois sur le district de l’Allée des Comtes, (district géré par le service de la Propreté urbaine), résulte de circonstances particulières pour chacun des 2 services. En effet, cette même semaine, le service CVD a réceptionné des livraisons importantes de bacs commandés fin 2023 en même temps que le chantier de rénovation énergétique des bâtiments du service Propreté urbaine démarrait. Les 2 services travaillent en co-activité sur ce site et chacun doit tenir compte des contraintes des collègues, ce que nous nous employons à faire quotidiennement.
Informés des difficultés engendrées par ce contexte particulier, A.... et E.... du service CVD se sont effectivement rendus sur place et ont échangé avec S...., responsable du site, pour trouver ensemble les solutions et redéfinir les espaces nécessaires aux uns et aux autres.
Depuis cet échange, les 2 services poursuivent leurs activités sans difficulté particulière. Cependant, les contraintes liées au chantier évoluant en fonction de son état d’avancement, des points réguliers seront organisés entre les encadrants des 2 services pour rechercher le meilleur compromis permettant de poursuivre la co-activité dans les meilleures conditions.
Nous envisageons par ailleurs de réaliser des tracés au sol pour identifier les espaces dont les limites peuvent évoluer en fonction des saisons (accès au hall à sel lors des opérations de viabilité hivernale par exemple) et étudier la possibilité de remettre du concassé tassé sur certains espaces en fond de site afin de faciliter les manipulations de bacs (sachant qu’un chariot élévateur est disponible pour faciliter la manipulation des bacs sur les surfaces gravillonnées).
Le service se tient à disposition des agents pour répondre à leurs questions si nécessaire."
Le 28 février 2024, FO a envoyé un nouveau message :
"Nous vous remercions pour les précisions que nous avez apportées quant à ce sujet.
Néanmoins, même si nous ne doutons pas de la velléité à trouver le meilleur compromis, force est de constater que cette situation, particulièrement tendue entre les collègues des deux services concernés, n’a pas l’objet d’une appréhension plus objective quant aux mesures à prendre pour y remédier, notamment en se rapprochant des agent·es de la CVD, afin d’y recueillir leurs avis.
En effet, contrairement au ressenti de la direction du service qui tend à penser qu’aucune difficulté ne subsiste, la réalité sur le terrain démontre que la tension reste palpable entre les principaux antagonistes (responsable du site et les agent·es de la CVD) ; Ce climat de tension perdure désormais depuis de nombreuses années et il est arrivé à son paroxysme en ce début de mois de février 2024.
Il est par conséquent opportun, voire indispensable, de réunir ces collègues afin qu’ils puissent exposer leurs dissensions pour dissiper enfin ce mal-être persistant et cette sensation de crispation qui domine.
Nous savons pouvoir compter sur votre soutien pour organiser cette rencontre qui apparait essentiel pour un retour à une sérénité sur ce lieu de travail où cohabitent des personnels de deux services différents."
Le 23 février 2024, le service Collecte et valorisation des déchets a répondu :
"Je vous confirme avoir pris note de votre demande d’organiser ce temps d’échange qui se tiendra le mardi 26 mars à 11h00 sur le site de la Fédération."