CST DU 6 MARS 2025 / DECLARATIONS

Le 07/03/2025

Dans MARS 2025

Vous trouverez ci-après les déclarations faites lors du CST du 6 mars 2025 par les syndicats FOSUD et UNSA.

Précisons que les syndicats FOSUD et UNSA ont émis un avis favorable sur les trois premiers points et se sont abstenus sur le quatrième point (RIFSEEP 3).  

POINT n° 1 : Projet de la Direction des Transitions Énergie Climat (DTEC) – présenté pour avis.

Les syndicats FO SUD UNSA prennent note de la nécessité des réajustements organisationnels du projet de la Direction des Transitions Énergie Climat (DTEC).

Ces réajustements ont été rendus nécessaires suite à l’adjonction de trois entités, deux provenant de l’ancienne DESPU, le département de la Qualité de l’Air du service Gestion et Prévention des Risques Environnementaux et le département Éducation à l’environnement du service Administration générale et ressources (AGR), quant à la dernière, il concerne le Parc Naturel Urbain.

Le rattachement des entités à la DTEC répond à une forte demande des agent·es la composant, mais également à leurs missions en faveur de la transformation et de la transition socio-écologique du territoire, vocation attribuée à la DTEC.

Ce rattachement s’est donc organisé tout naturellement, les agent·es ayant été intégré·es dans deux des trois services composant la DTEC au vu des similitudes de leurs compétences et missions.

Au final, observons que la réorganisation de la DTEC est minime.

Outre l’intégration des agent·es dans deux des services, le constat qui ressort de cette démarche est que la répartition en trois services est confortée et que l’un des services a vu l’intitulé de son nom modifié à la demande de ses agent·es (le Service Pilote Climat Air).

Les syndicats FO SUD UNSA regrettent néanmoins que seul le poste de la ou le secrétaire-assistant·e, au service Coopérations et Animation des Transitions, ne soit pas calibré B uniquement, mais C/B.

POINT n° 2 : Projet 35 h des animateurs - Service périscolaire et éducatif – DEE – présenté pour avis.

Dans la continuité de notre déclaration du CST du 6 décembre 2024, les syndicats FO SUD UNSA appuient la poursuite du travail en faveur du passage à 35h des 39 postes d’animateurs et d’animatrices qui sont actuellement à 28h annualisées.

Ce passage à 35h est consécutif à différents constats pointant une organisation insatisfaisante, fragile et déséquilibrée.

De plus, la filière animation connaît une perte d’attractivité engendrant des difficultés de recrutement et de motivation.

Par ricochet les conditions de travail des équipes s’en trouvent dégradées accentuant les risques psychosociaux et les conditions d’accueil des enfants ne sont pas optimales. Le service public s’en ressent.

Cette évolution du temps de travail, à compter du 1er septembre 2025, est un des leviers d’améliorations identifié au bénéfice des agent·es et des enfants encadrés. C’est également une revendication de longue date des agent·es qui est prise en compte.

Ainsi, les améliorations attendues porteront, notamment, sur la rémunération, la sécurité, les conditions de travail, l’attractivité, la carrière, les missions, la qualité du service rendu et la cohésion d’équipe.

Les syndicats FO SUD UNSA notent que les agent·es ont été informés de l’évolution de leur temps de travail et que dans l’ensemble ils sont satisfaits des pistes évoquées. Fin mars 2025 une présentation leur sera faite concernant la nouvelle organisation.

Comme le projet est toujours en cours de construction (plannings, mobilité, réaffectations, fiches de poste, situations individuelles…etc.), les syndicats FO SUD UNSA restent attentifs à la mise en œuvre de ces volets organisationnels.

POINT n° 3 : Plan de formation 2025 et bilans 2024 – Service EDC / DRH – présenté pour avis.

Les syndicats FO SUD UNSA souhaitent, avant tout, saluer l’énorme travail accompli pour l’élaboration du plan de formation 2025 et saluer, également, le bilan qui est fait pour 2024.

Une année qui a été riche en activités et en dispositifs novateurs plébiscités par tous (Journée de la mobilité, Assises Européennes de l’Eurométropole contre les violences faites aux femmes, Semaine de la transformation écologique, Dispositif de la santé gynécologique au travail…etc.).

Un dynamisme qui est en faveur du développement des compétences et des attentes des agent·es et qui répond, également, aux orientations, aux besoins et aux axes prioritaires de la collectivité (accompagner les transitions et les parcours professionnels, assurer la qualité et la sécurité au travail).

Le plan 2025 s’est construit dans la continuité des orientations du plan de formation 2024.

Toutefois en 2025, le développement des compétences des agent·es et les projets de la collectivité se voient renforcés par la signature, en début d’année, d’une convention-cadre pluriannuelle de partenariat entre le Centre National de la Fonction Publique Territoriale (CNFPT) et l’Eurométropole.

De même, le développement du réseau interne de formateur-rices est un atout majeur permettant de répondre de manière ciblée aux besoins de formations des agents·es de la collectivité.

D’autres sujets seront abordés en 2025 comme la thématique de l’intelligence artificielle ou le parcours d’initiation aux compétences numériques de base.

Pour finir, les syndicats FO SUD UNSA souhaitent souligner que dans un contexte budgétaire tendu le budget formation 2025 est maintenu, il n’est pas impacté par des mesures d’austérité.

POINT n° 4 : Actualisation du régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel (« RIFSEEP 3 ») – présenté pour avis.

Les syndicats FO SUD UNSA relèvent que l’administration n’hésite pas à enjoliver, dans son rapport de présentation au CST, les mesures arrêtées en faveur du pouvoir d’achat de son personnel en les qualifiant de « significatives ».

Nous aurions pu, nous aussi, nous satisfaire de cet effort financier de la collectivité, qui tend à limiter la perte du pouvoir d’achat de nos collègues, si nous n’avions pas eu connaissance des nombreux engagements pris par l’exécutif qui n’ont pas été honorés.

Parmi ceux-ci, rappelons les promesses qui n’ont pas été tenues : l’attribution d’un chèque-lire de 20€, la compensation de la perte subie suite à la suppression du plan d’épargne chèques-vacances par la collectivité, la réinjection des économies réalisées par la suppression des doublons dans l’enveloppe du RIFSEEP 3.

De plus, sur l’ensemble du mandat municipal (s’achevant normalement en mars 2026), 5 M€ devaient être mobilisés en faveur du pouvoir d’achat.

Après les mesures arrêtées en 2022 et en 2023 dans le cadre du RIFSEEP, une enveloppe de 2,8 M€ restait disponible.

Or, revenant sur leurs engagements, les élu·es entendent désormais geler 1 M€ après avoir déjà pris la décision de verser les 1,8 M€ sur deux périodes alors, que nous espérions toutes et tous que cette somme soit versée en une seule fois en 2025.

Certes, nous traversons une période budgétaire compliquée et contrainte, mais nous restons persuadés que l’administration détient des pistes pour trouver les fonds nécessaires et indispensables pour permettre une plus juste valorisation de l’investissement de ses collaboratrices et collaborateurs.

Par message du 25 octobre 2024, les syndicats FO SUD UNSA avaient adressé au Directeur général des services leurs revendications en matière de pouvoir d’achat et d’action sociale.

Le bilan des mesures par rapport à nos revendications s’est avéré très insatisfaisant.

Le seul point de satisfaction est le montant de 350 € que nous avions demandé pour les catégories A. Les catégories C et B n’obtenant qu’une augmentation de 182 € pour la prime d’avril au lieu des 350 € demandés par FO SUD UNSA.

Nous avions formulé la demande d’une revalorisation universelle pour l’ensemble des catégories.

En conclusion, nous ne pouvons que dresser le regrettable constat suivant : cette revalorisation/création ne compensera ni la suppression de la GIPA, ni la perte engendrée par l’arrêt du plan d’épargne des chèques vacances, ni la perte subie consécutive à la fin de l’attribution des bourses d’étude, ni le gel du point d’indice, ni désormais, l’impact injuste des - 10 % sur l’intégralité des éléments de rémunération de l’agent·e en congé de maladie ordinaire, hormis le supplément familial de traitement (SFT)  et l’Indemnité de résidence (IR). Cette pénalité financière se rajoutant à la journée de carence.

En outre, rappelons également que les autres mesures, retenues pour la réalisation des économies, impacteront les conditions de travail des agent·es en alourdissant leur charge de travail avec le gel des embauches ou leur report et l’absence d’attractivité avec la réduction de moitié du régime indemnitaire pour les agent·es recruté·es dans le cadre d’un accroissement temporaire d’activité (ATA) ou pour le remplacement d’un·e fonctionnaire ou agent·e contractuel·le momentanément indisponible (AMA).

Pour les syndicats FO SUD UNSA, nous passons de l’espoir à la déception !

CST