Il s’avèrerait en effet, qu’outre les dysfonctionnements et lenteurs de l’application métier (BMUSE – GTS) dédiée à l’enregistrement des réservations de groupes, qui semblerait dysfonctionner d’ailleurs depuis sa migration sur MOC@ en 2017 et qui a pour conséquence un traitement des réservations plus chronophage, un travail supplémentaire leur aurait été demandé à la même période consistant à l’archivage numérique des réservations et des demandes de réservations opérées en ligne.
Il apparaitrait aujourd’hui, qu’en plus de cette charge de travail déjà considérable effectuée par le personnel au vu des effectifs disponibles pour assurer ces tâches, il leur serait demandé d’y adjoindre une mission supplémentaire qui est celle de l’enregistrement des réservations sur l’application PASSCULTURE, à la demande des enseignant-e-s qui le souhaitent.
Il semblerait que l’usage du PASSCULTURE soit pour l’heure réservé aux collèges, mais dès la rentrée prochaine, son application pourrait bien s’étendre aux écoles primaires.
Se trouvant face à une situation de grande détresse, les agents-es ont estimé nécessaire de nous alerter quant à ces surcharges de travail qui nuisent à leurs conditions de travail.
Compte tenu des éléments recueillis, il nous apparait opportun de nous réunir très prochainement afin d’éclaircir cette situation et le cas échéant de trouver ensemble les pistes d’amélioration à mettre en œuvre pour contribuer à une amélioration des conditions de travail de ces collaborateurs-trices."
Le 6 février 2023, le service des Musées avait répondu :
"Je vous remercie pour vos remarques fort précises. Si cela vous convient, nous allons dans un premier temps faire le point avec le département sur ces problématiques, puis nous vous proposerons, très rapidement, une rencontre afin que nous puissions échanger avec des éléments concrets ?"
Le 20 février 2023, le syndicat FO a réitéré sa demande de rencontre :
"Il semble qu’une réunion de service ait été organisée au sein du département éducatif et culturel ayant pour objectif la recherche de pistes d’amélioration pour les conditions de travail de ces agents-es.
Si l’intention de cet échange était louable, il en ressortirait toutefois, qu’aucune proposition concrète viable n’est pu en émerger.
Aussi, au vu du contexte particulièrement tendu lié à la surcharge de travail de ces collègues, il nous parait assez pressant de trouver ensemble une solution tendant à améliorer de façon significative les conditions de travail de ces agents-es."