Résultat, l’ensemble des collègues ont été interceptés par la Police Nationale au Rohrschollen qui les a immobilisés sur place.
Il ne nous a pas été remonté si les collègues avaient fait l’objet d’une contravention pour le non-respect de cet arrêté de police édicté par le Préfet.
En tout cas, et c’est le plus important pour nous, aucun de nos collègues n’a été victime d’un accident de la circulation avec blessures corporelles et/ou ayant entrainé des préjudices corporels à l’encontre d’un usager de la voie publique.
Après appel auprès de leur Direction, qui a ensuite contacté les services de la Préfecture afin que des instructions soient données aux forces de l’ordre de lever cette immobilisation, les collègues ont pu regagner le parc des véhicules à la Fédération.
Il semble que cette mésentente entre les services communautaires et préfectoraux se répètent ainsi depuis plus de 30 ans lors de périodes immobilisantes, tels que chute de neige abondante ou de pluie verglaçante.
Les collègues en subissent systématiquement les conséquences et une solution pour l’avenir doit être trouvée avec l’autorité territoriale, leur Direction semblant dépourvue face à te type de situation.
En effet, au-delà de cette prise de décision contraire à la règlementation routière, où les agents.es encourent le risque d’être verbalisé.es, il est impensable que leur collectivité puisse ainsi les exposer à un risque potentiel d’accident du fait de routes impraticables pouvant déboucher sur des blessures physiques et/ou des dégâts matériels, voire engrendrer des conséquences bien plus graves.
Sachez que nous avons informé la secrétaire de la F3SCT de cette situation afin qu’une alerte soit déposée au niveau de cette instance pour suites à donner.
Dans l’attente de concertations dans le cadre de la F3SCT, nous vous saurons gré de bien vouloir prendre dès à présent des mesures appropriées pour éviter que nos collaboratrices et nos collaborateurs se retrouvent à nouveau confronté.es à ce type de situation dans les jours à venir."