Pour des raisons de sécurité :
En l’absence de définition réglementaire du travail isolé, nous nous sommes rapproché·e·s de l’appréciation et des préconisations de l’INRS.
« Travailler de façon isolée, c’est réaliser seul une tâche dans un environnement de travail où l’on ne peut être vu ou entendu directement par d’autres personnes, et où la probabilité de visite est faible »
« C’est l’évaluation des risques qu’est tenu de mener la collectivité qui doit permettre d’identifier les situations d’isolement prolongé ou ponctuel, habituel ou fortuit, et les risques associés. Il revient ensuite à la collectivité de déterminer les mesures appropriées à leur prévention. »
Notre évaluation des risques a orienté notre appréciation de l’agent·e isolé·e au niveau du bâtiment et non plus au niveau du groupe scolaire. C’est pourquoi, il nous a semblé préférable d’imposer le travail de nettoyage hors période scolaire à 2 agent·e·s du même métier simultanément afin d’éviter qu’un·e agent·e se trouve dans un bâtiment de l’école maternelle et l’autre dans un bâtiment de l’école élémentaire.
Pour des raisons organisationnelles :
Avec le passage à 32h des ATSEM, la temporalité de la pause des congés des agent·e·s de la Direction n’est plus la même. En effet, il a été demandé aux ATSEM de bien vouloir positionner leurs congés de toute l’année civile dès les mois de décembre et janvier, les autres agent·e·s ayant un peu plus de temps pour les programmer.
De plus, les ATSEM ne travaillent plus que 3 jours pendant les « petites vacances », alors que la plupart des autres agent·e·s travaillent 5 jours.
Et enfin, les ATSEM n’ont pas le·la même responsable hiérarchique que les agent·e·s de restauration et les agent·e·s d’entretien.
La coordination des congés entre métiers est par conséquent lourde pour nos managers de proximité. La réforme souhaitée apporte de la simplification dans les procédures.
Dans un souci d’équité de traitement :
Au sein d’un même groupe scolaire, tous les métiers ne sont pas représentés et leur effectif est fortement variable. Il existe déjà une iniquité dans le traitement de l’agent·e isolé·e au sein d’un même métier, compte tenu de la forte variation d’effectif, celle-ci est d’autant plus importante si nous tenons compte de l’ensemble de l’effectif, tous métiers confondus.
C’est pourquoi, il nous apparaît plus équitable de ne traiter la notion d’agent·e isolé·e qu’au sein d’un même métier.
Nous souhaitons par conséquent maintenir notre proposition de « 2 agent·e·s du même métier » ou d’1 agent·e et de son responsable direct présent sur site."