Nous nous interrogeons aujourd’hui sur ce silence de l’administration qui semble en dire long.
En effet, si la procédure de contrôle de légalité n’avait donné lieu à aucune observation particulière, vous vous seriez probablement empressé de nous enquérir de cette bonne nouvelle.
Y aurait-il eu des points de la délibération qui ont été retoqués par les services de la préfecture ?
Ceci pourrait en effet expliquer ce silence, mais pour autant il ne pourrait être compris par notre organisation syndicale.
Nous vous rappelons que nous sommes des partenaires sociaux avec lesquels l’administration devrait partager l’ensemble des informations qu’elle détient, à fortiori quand il concerne les agent.es de notre collectivité, en toute transparence et en totale confiance avec eux. Les liens qui nous unissent (enfin qui devraient nous unir) sont censés se fonder sur une relation de confiance.
Mais, force est de constater que cette relation de confiance éprouve bien des difficultés à se mettre en œuvre concrètement dans notre collectivité.
Il apparait aujourd’hui que vous semblez ne pas souhaiter vous rapprocher de nous pour nous apporter des éclaircissements sur le sujet ou tout simplement nous informer de la situation de blocage, si blocage il y a en toute transparence et en s’appuyant sur une relation de confiance « Administration – Partenaires sociaux ».
La notion de confiance est pourtant essentielle dans la recherche de construction d’un dialogue social de qualité ; Elle devrait être la clé de voute des fondations de nos échanges dans le respect mutuel.
Mais soyez rassuré, nous ne désespérons pas qu’un jour nous parviendrons à nous faire pleinement confiance et œuvrer ensemble sereinement pour le bien commun, le service public et les collaboratrices et collaborateurs de notre belle collectivité.
Peut-être déjà dès l’année prochaine dans le cadre des bonnes résolutions de début d’année."