Il a ainsi été rappelé que les délégués avaient demandé audience auprès de la Maire en octobre 2024 compte tenu qu’aucun de leurs arguments n’avaient été entendus par les membres de la Direction Générale. L’administration a ainsi fini par imposer sa version sans tenir compte des observations et des propositions de l’intersyndicale.
L’intersyndicale rappelle qu’elle est consciente du soutien de la Maire et de son adjointe, mais qu’elle aurait apprécié qu’elle reçoive ses délégués en fin d’année dernière afin qu’elles et ils puissent lui développer leur argumentation et lui dérouler leur proposition.
L’absence de consensus trouvé avec la Direction Générale est notamment liée à une obstination de l’administration, qui est restée hermétique aux propositions étayées par l’intersyndicale.
Les représentant·es des agent·es ont le sentiment que le dialogue est désormais rompu et que la manière dont a été traitée la PM ne passe pas. Le mécontentement est énorme et c’est la première fois que les délégués de la PM n’assistent pas à une réunion.
Mme la Maire nous a rassuré quant à son soutien plein et entier envers les policières et policiers municipaux.
Elle salue leur engagement et reconnaît leur travail exemplaire tout au long de l’année.
Elle tient à rappeler que l’enveloppe mise à disposition au titre du nouveau régime indemnitaire (R.I.) par le Gouvernement est insuffisant pour pouvoir absorber l’ensemble de la rémunération perçue par les agent·es.
De plus, le temps laissé aux collectivités pour la mise en œuvre de ce nouveau R.I. était particulièrement court.
Les services de la D.R.H. ont analysé au mieux la situation afin qu’aucun agent·e ne subisse une perte de rémunération avec ce nouveau R.I.
Par ailleurs, les différentes propositions formulées par l’intersyndicale lors des réunions avec l’administration pourront être abordées lors du projet de service de la Police Municipale. Elles n’ont pas été « balayées » par l’administration.
Il est fait allusion en effet à l’attribution de la NBI QPV, où Mme ZOURGUI a indiqué que, selon elle, les missions des policiers municipaux sont bien plus compliquées au Centre-Ville que dans les quartiers au regard du contexte actuel de violences dans les rues, sous-entendant qu’il n’y aurait pas d’objection à l’attribuer à tout le monde.
Rappelons toutefois, que les évolutions en faveur des agent·es, notamment la NBI pour toutes et tous, semblent être dépendantes du projet de service.
Concernant l’ordre du jour, les points abordés ont été les suivants :
- Plan de communication sur le nouveau R.I.
Le nouveau R.I. devrait apparaître sur la fiche de paie du mois de mars 2025. C’est la perspective souhaitée.
D’ici là, des réunions plénières seront organisées par Mme WENDLING et la D.R.H. (M. DRIANT) avec les agent·es afin de leur expliquer le fonctionnement du nouveau R.I. et de sa transposition sur la fiche de paie en comparaison avec l’ancienne version.
Un arrêté individuel sera également adressé à chaque agent·e détaillant les futurs éléments de rémunération.
- La Feuille de route de fin de mandat sur la tranquillité publique
Mme ZOURGUI a été chargée par Mme la Maire de nous dresser cette feuille de route.
Rien de vraiment nouveau pour les agent·es de la P.M. si ce n’est une amplification des missions déjà assurées par les collègues.
L’exécutif souhaite ainsi plus de présence policière en pédestre à l’hyper Centre et dans le secteur Gare, avec des prises de contact avec les commerçants des différents secteurs, plus de proximité en fait avec les habitants (plus de visibilité, les élections approchent), des actions sur les personnes en errance, intensifier la lutte contre l’insalubrité (dépôts d’immondices) en lien avec les collègues ASVP et ceux de la Propreté Urbaine, la poursuite de la verbalisation des infractions cyclistes et automobilistes, lorsque la prévention ne permets plus d’apporter une réponse satisfaisante.
Ajoutons que M. DIDIER a rappelé l’insuffisance des effectifs pour faire face à toutes les demandes des élu·es ; Il demande à la Maire de prendre cet état de fait en compte et d’ajuster les effectifs si les sollicitations venaient encore à s’amplifier.
Il souligne également que les équipes sont en souffrance et fatiguées.
- Orientations du projet de service de la police municipale
Avant de donner un temps de parole à Mme PARTYKA pour la présentation du projet de service, Mme GOUDADI a souhaité nous faire un point sur le futur projet de Direction, qui bien qu’il n’ait pas encore suivi le cheminement habituel, a déjà donné lieu à une modification de l’organigramme.
En effet, M. CUGNEY n’assurait l’encadrement que de deux services, celui de la P.M. et celui des A.S.V.P.
Mme GOUDADI aura, quant à elle, la charge de l’ensemble des services composant la Direction Sécurités et Prévention.
Ce nouveau projet de Direction sera soumis pour avis aux instances paritaires (CST) au courant de cette année.
Quant au projet de service de la P.M., rien n’est encore arrêté et aucune esquisse même de projet n’a pu nous être présentée.
Ce projet de service devra répondre à un double objectif :
- Lever les irritants issus du constat dressé par le dernier audit.
- Prendre en compte l’adéquation Missions / Moyens
Pour le reste, seul un étalage d’une série de réflexions sur la nécessité ou non de changer de planning (des agent·es auraient évoqué la dureté de ce planning lors de leurs E.P.), utilité d’une brigade de Nuit ? changement de roulement ?
Toutes ces questions seront soumises en consultation au personnel.
Un projet de service s’avère néanmoins nécessaire au regard des modifications intervenues depuis dans l’organigramme du service : création du Pôle Formation et de la Brigad’Animale.