COMPTE PERSONNEL DE FORMATION : LES DEMANDES DE L'UNSA

Le 04/10/2016

Dans OCTOBRE 2016

Le dernier tour de table, avant la présentation du projet d’ordonnance sur le compte personnel de formation (CPF) dans la fonction publique, a eu lieu le 28 septembre 2016 avec la Direction Générale de l'Administration et de la Fonction Publique (DGAFP).

Ce fut l’occasion pour l’UNSA Fonction Publique de réinterroger la DGAFP sur plusieurs points et de réaffirmer ses demandes.

Rappelons que le CPF pourra être ins­tauré dans la fonc­tion publi­que suite à la pro­mul­ga­tion de la loi "tra­vail" le 8 août 2016.

La réu­nion du 28 sep­tem­bre a permis à l’UNSA de réaf­fir­mer :

  • Son attachement à une formation qui s’inscrive dans un projet d’évolution professionnelle et personnelle de l’agent, sur sa seule initiative,
  • Son interrogation sur la nécessité de disposer de conseillers en évolution professionnelle dans la Fonction Publique afin de permettre aux agents de construire de tels projets,
  • Son exigence d’une différenciation entre un plan de formation continue, obligatoire dans la fonction publique, et la mobilisation du CPF par l’agent,
  • Sa satisfaction de voir les formations de niveau 5 priorisées avec un CPF renforcé (48 heures d’abondement par an avec un plafond mobilisable de 400 heures),
  • Son exigence de création d’un dispositif de recours pour les agents en cas de refus de l’employeur,
  • Son attachement au lien entre formation, CPF et dispositifs de prévention de l’inaptitude physique ou de reclassement,
  • Sa proposition de financement du dispositif à la hauteur de 0,2% de la masse salariale.

Pour l’ins­tant, cette der­nière reven­di­ca­tion ne semble pas être prise en compte. C’est pour­tant, pour l’UNSA Fonction Publique, une des condi­tions néces­sai­res pour que le CPF puisse rem­pla­cer le DIF (droit indi­vi­duel à la for­ma­tion) actuel avec plus de succès.