L'UNSA FONCTION PUBLIQUE REÇUE PAR LE NOUVEAU MINISTRE GÉRALD DARMANIN

Le 25/05/2017

Dans MAI 2017

Le 24 mai 2017, pendant plus d’une heure, l’UNSA Fonction publique a exprimé ses interrogations et ses attentes au nouveau ministre, tout en regrettant qu’il n’y ait pas un ministère de la Fonction Publique à part entière.

L’UNSA Fonction publique a insisté sur le dialogue social et le respect des droits syndicaux, préalables indispensables à toute évolution envisagée du service public et de la fonction publique. Une réflexion sur les missions devra également précéder toute nouvelle perspective de réforme.

L’UNSA Fonction publique a réaffirmé son attachement au statut de la fonction publique et à son unicité.

Pour l’UNSA Fonction publique, tous les textes qui ont été négo­ciés et qui sont en ins­tance de publi­ca­tion au JO doi­vent l’être rapidement, qu’ils concer­nent la car­rière des agents ou la loi de déon­to­lo­gie du 20 avril 2016.

L’UNSA Fonction publique a fait part au minis­tre de ses inquié­tu­des sur le projet d’évolution des retrai­tes et son impact potentiel sur les fonc­tion­nai­res ainsi que sur le projet de sup­pres­sion de 120 000 postes.

L’UNSA Fonction publique a rap­pelé ses préoc­cu­pa­tions sur la santé, la sécu­rité, les condi­tions de tra­vail et sur la qua­lité de vie au tra­vail.

Enfin, l’UNSA Fonction publique a insisté sur la néces­sité d’une évolution des rému­né­ra­tions, en par­ti­cu­lier pour les agents dont les salai­res sont les plus bas. Le minis­tre n’a pas fermé la porte à un rendez-vous sala­rial, tout en pré­ci­sant qu’il n’était pas prévu pour 2017 une nou­velle hausse du point d’indice.

L’UNSA Fonction publique cons­tate que la porte du dia­lo­gue social est ouverte. Dans ce cadre, elle res­tera vigi­lante sur toute action déci­dée par le gou­ver­ne­ment.