EDITOS 2020

EDITO du 11 décembre 2020

Fin du confinement à partir du mardi 15 décembre 2020, mais .... 

Bien que la situation sanitaire ne s'améliore plus, le confinement prendra fin à partir du 15 décembre 2020, mais avec des restrictions plus strictes que prévues.

Nous pourrons de nouveau circuler librement, en journée, sans justification aucune

Plus d’attestations !

Mais, un couvre-feu sera en vigueur dès 20 heures, jusqu'à 6 heures du matin.

Il ne sera pas en vigueur le soir du 24 décembre, mais le sera le soir du 31 décembre. 

Les déplacements pendant le couvre-feu seront limités et devront être justifiés. Par exemple, pour exercer son activité professionnelle, promener son animal de compagnie ou pour la garde d'enfants.

Pour justifier de ces déplacements, il faudra se munir d'une attestation de déplacement dérogatoire. Il y en aura une nouvelle version.

Les salles de théâtre, les cinémas et les musées ne réouvriront pas avant le 7 janvier 2021. 

Plus que jamais, restez vigilant-e, surtout si vous devez travailler en présentiel !

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Voici les derniers chiffres communiqués sur les taux d’incidence (sur 7 jours glissants correspondant au nombre total de nouveaux cas dans l’intervalle de temps [J-9; J-3], pour 100 000 habitants) 

Population générale tous âges (au 7 décembre 2020)

  • Bas-Rhin : 118,8 nouveaux cas (taux en stagnation, sensiblement supérieur à la moyenne nationale, égale à 108,3 nouveaux cas)
  • EMS : 130,5 nouveaux cas (taux en stagnation, nettement supérieur à la moyenne des taux d’incidence des 22 métropoles, égale à 109,9 nouveaux cas)

Population générale âgée de 65 ans et plus (au 7 décembre 2020)

  • Bas-Rhin : 152 nouveaux cas
  • EMS : 152 nouveaux cas 

Au niveau du Bas-Rhin, notons par ailleurs que le nombre de personnes hospitalisées avec diagnostic covid-19 est en baisse (426 personnes hospitalisées le 10 décembre 2020), de même que le nombre de personnes en réanimation ou soins intensifs pour covid-19 (46 personnes en réanimation le 10 décembre 2020).

Un peu moins de 57 % des lits de réanimation disponibles étaient occupés par des patients atteints de covid-19 le 10 décembre 2020 au niveau de la région Grand Est (chiffre en stagnation).


EDITO du 25 novembre 2020

Confinement allégé à partir du samedi 28 novembre 2020 

Ainsi que nous le prévoyions, le confinement sera prolongé, au moins jusqu’au 14 décembre 2020.

Voici les principales mesures annoncées par le Président de la République le 24 novembre 2020 soir. 3 étapes ont été fixées.

A partir du samedi 28 novembre 2020 :

  •     les déplacements pour pratiquer une activité physique individuelle ou de promenade seront autorisés jusqu’à 20 km du domicile, pour une durée maximale de 3 heures;
  • les activités extra-scolaires en extérieur seront de nouveau autorisées;

  • les commerces dits «non essentiels» pourront à nouveau ouvrir, jusqu’à 21 heures au plus tard. 

Les attestations de déplacement resteront en vigueur jusqu’au 14 décembre 2020 inclus.

L’attestation de déplacement dérogatoire sera adaptée.

A partir du 15 décembre 2020 :

  •     le confinement sera levé;
  • un couvre-feu sera en vigueur sur l'ensemble du territoire entre 21 heures et 7 heures du matin, sauf les soirs des 24 décembre et  31 décembre;  

  • les activités extra-scolaires en salle seront de nouveau autorisées;

  • les salles de théâtre, les cinémas et les musées pourront rouvrir. 

A partir du 20 janvier 2021 :

  •      les salles de sport et les restaurants pourront rouvrir;
  •      le couvre-feu sera décalé

La mise en œuvre des étapes du 15 décembre 2020 et du 20 janvier 2021 sera conditionnée à une évolution favorable de la situation sanitaire.

Plus que jamais, restez vigilant-e, surtout si vous devez travailler en présentiel !

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Voici les derniers chiffres communiqués sur les taux d’incidence (sur 7 jours glissants correspondant au nombre total de nouveaux cas dans l’intervalle de temps [J-9; J-3], pour 100 000 habitants) 

Population générale tous âges (au 27 novembre 2020)

  • Bas-Rhin : 108,8 nouveaux cas (taux en baisse, légèrement supérieur à la moyenne nationale, égale à 97,5 nouveaux cas)
  • EMS : 115,4 nouveaux cas (taux en baisse, mais sensiblement supérieur à la moyenne des taux d’incidence des 22 métropoles, égale à 94,4 nouveaux cas)

Population générale âgée de 65 ans et plus (au 27 novembre 2020)

  • Bas-Rhin : 142,9 nouveaux cas
  • EMS : 146,2 nouveaux cas 

Au niveau du Bas-Rhin, notons par ailleurs que le nombre de personnes hospitalisées avec diagnostic covid-19 baisse (449 personnes hospitalisées le 30 novembre 2020), le nombre de personnes en réanimation ou soins intensifs pour covid-19 étant plus ou moins stable (70 personnes en réanimation le 30 novembre 2020).

Un peu moins de 67 % des lits de réanimation disponibles étaient occupés par des patients atteints de covid-19 le 30 novembre 2020 au niveau de la région Grand Est (chiffre plus ou moins stable).

EDITO du 13 novembre 2020

Le confinement sera prolongé au-delà du 1er décembre 2020 .... 

De la conférence de presse du 12 novembre 2020 du Premier ministre, il ressort - d’une manière assez floue certes - que le confinement sera  prolongé au-delà du 1er décembre 2020.

En effet, nos déplacements (sauf pour aller travailler ….) devront toujours être limités, les attestations de déplacement restant en vigueur.

A partir du 1er décembre 2020, le confinement devrait toutefois être allégé, les commerces de proximité pouvant - sous conditions - de nouveau ouvrir.

Ce ne sera pas le cas ni des restaurants, ni des bars.

Jusqu’au 1er décembre 2020, les mesures de confinement en vigueur actuellement ne seront pas modifiées.

Plus que jamais, restez vigilant-e, surtout si vous devez travailler en présentiel !

Les taux d’incidence baissent assurément depuis la mise en place du couvre-feu, puis du reconfinement, mais les agents-es de l'Eurométropole de Strasbourg obligés-ées de travailler en présentiel sont toujours aussi exposés-ées.

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Voici les derniers chiffres communiqués sur les taux d’incidence (sur 7 jours glissants correspondant au nombre total de nouveaux cas dans l’intervalle de temps [J-9; J-3], pour 100 000 habitants) 

Population générale tous âges (au 10 novembre 2020)

  • Bas-Rhin : 388,3 nouveaux cas
  • EMS : 443,1 nouveaux cas

Population générale âgée de 65 ans et plus (au 10 novembre 2020)

  • Bas-Rhin : 328,6 nouveaux cas
  • EMS : 368,3 nouveaux cas 

Au niveau du Bas-Rhin, notons par ailleurs que le nombre de personnes hospitalisées avec diagnostic covid-19 augmente fortement (495 personnes hospitalisées le 13 novembre 2020), le nombre de personnes en réanimation ou soins intensifs pour covid-19 augmentant également (74 personnes en réanimation le 13 novembre 2020).

69 % des lits de réanimation disponibles étaient occupés par des patients atteints de covid-19 le 13 novembre 2020 au niveau de la région Grand Est (chiffre augmentant fortement).
 

EDITO du 10 novembre 2020

La covid-19 se développe parmi les agents-es de l'Eurométropole de Strasbourg 

Selon la Médecine du travail, il y a en ce moment 30 nouveaux cas avérés positifs par semaine, parmi les agents-es de l’Eurométropole de Strasbourg (EMS).

Depuis le mois d’août 2020, nous sommes à environ une centaine de cas positifs.

Les cas contact sont par ailleurs en grande augmentation à l’EMS.

Nous avons eu par exemple connaissance d’un cas contact à l’école maternelle Ziegelwasser.

Plusieurs cas positifs ont également été relevés dans différents autres services. Avec de nombreux cas contact en corollaire.

Ce développement de la covid-19 parmi les agents-es de l’EMS n’est pas surprenant.

Pour une grande partie, cela s’explique par la dégradation générale de la situation sanitaire dans le Bas-Rhin.

Mais, pour partie également, par des motifs internes à l’EMS :

· un manque d’anticipation : pourquoi avoir tant attendu pour généraliser à nouveau le télétravail ?

· des freins à la mise en œuvre du télétravail : pourquoi le télétravail n’est-il pas autorisé partout, du moins partiellement, lorsque les tâches sont télétravaillables ?

· des équipements de protection insuffisants : pourquoi les agents-es pour lesquels le respect de la distanciation physique est impossible à respecter ne bénéficient-ils-elles pas, à minima, de masques chirurgicaux ?

· un maintien trop large des ouvertures du service public en présentiel : pourquoi ne pas revenir, au moins en partie, au PCA (Plan de Continuité d’Activité) ? 

· pas d’adaptation des horaires de travail : cela ne permettrait-il pas d’éviter que certains-es collègues utilisent des transports en commun non sécurisés pendant les heures de pointe ?   

· une définition trop restrictive des collègues de travail «personnes contact», dans le cas où un-e agent-e de l’EMS est contaminé-e : pourquoi se limiter aux seuls-es collègues travaillant en permanence dans le même bureau, ayant été ensemble dans une voiture, etc… ?

· le déni en cas de contamination d’un-e agent-e : c’est nécessairement la faute de l’agent-e, qui n’a pas respecté les gestes barrière (au travail ou dans sa vie privée); la contamination n’est jamais due aux conditions de travail : pourquoi l’EMS les améliorerait-elle ?

Plus que jamais, restez vigilant-e, surtout si vous devez travailler en présentiel !

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Voici les derniers chiffres communiqués sur les taux d’incidence (sur 7 jours glissants correspondant au nombre total de nouveaux cas dans l’intervalle de temps [J-9; J-3], pour 100 000 habitants) 

Population générale tous âges (au 7 novembre 2020)

  • Bas-Rhin : 508,6 nouveaux cas
  • EMS : 603,7 nouveaux cas

Population générale âgée de 65 ans et plus (au 7 novembre 2020)

  • Bas-Rhin : 398,7 nouveaux cas
  • EMS : 443,6 nouveaux cas 

Au niveau du Bas-Rhin, notons par ailleurs que le nombre de personnes hospitalisées avec diagnostic covid-19 augmente fortement (474 personnes hospitalisées le 10 novembre 2020). De même que le nombre de personnes en réanimation ou soins intensifs pour covid-19 (66 personnes en réanimation le 10 novembre 2020).

Plus de 62 % des lits de réanimation disponibles étaient occupés par des patients atteints de covid-19 le 10 novembre 2020 au niveau de la région Grand Est (chiffre augmentant fortement).


EDITO du 30 octobre 2020

Covid-19 : Reconfinement jusqu'au 1er décembre 2020 

Dans le Bas-Rhin, nous n'avons été sous le régime du couvre-feu que pendant quelques jours.

C'était un moindre mal ....

Depuis le 30 octobre, et au moins jusqu'au 1er décembre, le confinement a de nouveau été instauré sur l'ensemble du territoire français.

Sauf pour travailler, nous devrons limiter nos déplacements et nos contacts (en dehors du milieu familial restreint), pendant près de 5 semaines

Plus ou moins, les mêmes dérogations à l'interdiction des déplacements réapparaissent : vous pourrez sortir de chez vous uniquement pour travailler, vous rendre à un rendez-vous médical, porter assistance à un proche, faire vos courses essentielles, pour accompagner les enfants à l'école (c'est une nouveauté, puisque les écoles resteront ouvertes) ou prendre l'air à proximité de votre domicile.

Avec quelques aménagements, les attestations de déplacement sont de nouveau de sortie. 

Bon courage ! 

Plus que jamais, restez vigilant-e, surtout si vous devez travailler en présentiel !

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Voici les derniers chiffres communiqués sur les taux d’incidence (sur 7 jours glissants correspondant au nombre total de nouveaux cas dans l’intervalle de temps [J-9; J-3], pour 100 000 habitants) 

Population générale tous âges (au 27 octobre 2020)

  • Bas-Rhin : 527,1 nouveaux cas
  • EMS : 670,9 nouveaux cas

Population générale âgée de 65 ans et plus (au 27 octobre 2020)

  • Bas-Rhin : 375,6 nouveaux cas
  • EMS : 435,7 nouveaux cas 

Au niveau du Bas-Rhin, notons par ailleurs que le nombre de personnes hospitalisées avec diagnostic covid-19 augmente fortement (243 personnes le 30 octobre 2020), le nombre de personnes en réanimation ou soins intensifs pour covid-19 augmentant également (28 personnes le 30 octobre 2020).

Plus de 31 % des lits de réanimation disponibles étaient occupés par des patients atteints de covid-19 le 30 octobre 2020 au niveau de la région Grand Est (chiffre augmentant régulièrement).
 

EDITO du 23 octobre 2020

Covid-19 : Couvre-feu dans le Bas-Rhin pour 6 semaines 

Au vu de la dégradation de la situation sanitaire, le classement de l’Eurométropole de Strasbourg (EMS) en zone d'alerte renforcée était inéluctable.

Les annonces gouvernementales du 22 octobre 2020 ont fait l'effet d'une douche froide : c'est le couvre-feu qui a été décrété, de plus sur l'ensemble du département du Bas-Rhin.

Le couvre-feu sera en vigueur pendant 6 semaines, de 21h00 à 6h00.

Il sera effectif à partir de ce soir à minuit.

Voici les derniers chiffres communiqués le 22 octobre 2020 par l'Agence Régionale de la Santé Grand Est sur les taux d’incidence (sur 7 jours glissants correspondant au nombre total de nouveaux cas dans l’intervalle de temps [J-9; J-3], pour 100 000 habitants) :

Population générale tous âges

  • Bas-Rhin : 236,5 nouveaux cas
  • EMS : 316,2 nouveaux cas 

Population générale âgée de 65 ans et plus

  • Bas-Rhin : 148,4 nouveaux cas
  • EMS : 127,1 nouveaux cas 

Au niveau du Bas-Rhin, notons par ailleurs que le nombre de personnes hospitalisées avec diagnostic covid-19 augmente sensiblement depuis quelques jours, le nombre de personnes en réanimation ou soins intensifs pour covid-19 restant faible .... pour le moment.

Plus de 17 % des lits de réanimation disponibles étaient occupés par des patients atteints de covid-19 le 21 octobre 2020 au niveau de la région Grand Est (chiffre en augmentation régulière depuis quelques jours).

Plus que jamais, restons vigilants-es !


EDITO du 19 octobre  2020

Covid-19 : L'EMS bientôt en zone d'alerte renforcée ? 

Dans le Bas-Rhin, le taux d’incidence  (sur 7 jours glissants correspondant au nombre total de nouveaux cas dans l’intervalle de temps [J-9; J-3])  atteignait 160,5 nouveaux cas pour 100 000 habitants au 15 octobre 2020. En 2 semaines, il avait quadruplé !

De même, sur le territoire de l’Eurométropole de Strasbourg (EMS), au 15 octobre 2020, le taux d’incidence avait plus que triplé en 2 semaines, atteignant 226,7 nouveaux cas pour 100 000 habitants.

Comme le taux d’incidence pour les 65 ans et plus était de 65,4 nouveaux cas pour 100 000 habitants au 13 octobre 2020 au niveau du Bas-Rhin, il est plus que vraisemblable que le  seuil des 50 nouveaux cas est maintenant dépassé pour cette catégorie d’âge sur le territoire de l’EMS.

Sauf net renversement des tendances, le classement de l’EMS en zone d’alerte renforcée pourrait intervenir prochainement.

Au niveau du Bas-Rhin, notons par ailleurs que le nombre de personnes hospitalisées avec diagnostic covid-19 augmente fortement depuis quelques jours, le nombre de personnes en réanimation ou soins intensifs pour covid-19 restant faible pour le moment.

14 % des lits de réanimation disponibles étaient occupés par des patients atteints de covid-19 au 15 octobre 2020 au niveau de la région Grand Est.

Restons vigilants-es !


EDITO du 9 octobre  2020

Covid-19 : Net rebond dans le Bas-Rhin 

Dans le Bas-Rhin, le taux d’incidence (moyenne quotidienne sur les 7 derniers jours) avait atteint un pic à la mi-septembre au-dessus de 60 nouveaux cas pour 100 000 habitants.

Après un creux au début du mois d’octobre 2020 (moins de 40 nouveaux cas pour 100 000 habitants), le taux d’incidence a nettement rebondi ces derniers jours : au 6 octobre 2020, il atteignait près de 64 nouveau cas pour 100 000 habitants.

Sur le territoire de l’EMS, au 5 octobre 2020, la situation était en amélioration le taux d’incidence avait baissé à 70 nouveaux cas pour 100 000 habitants (le taux n’est communiqué que chaque jeudi).

Le taux d’incidence sur le seul territoire de la Ville de Strasbourg n’a pas été communiqué.

Au niveau du Bas-Rhin, notons par ailleurs que le nombre de personnes hospitalisées avec diagnostic covid-19 reste relativement stable, de même que le nombre de personnes en réanimation ou soins intensifs pour covid-19.

Restons vigilants-es !
 

EDITO du 3 octobre  2020

Covid-19 : Stabilisation dans le Bas-Rhin

Les derniers chiffres annoncés par l’ARS Grand Est montrent une stabilisation certaine quant à l’évolution de la pandémie dans le Bas-Rhin.

Après un pic à la mi-septembre (au-dessus de 60 nouveaux cas pour 100 000 habitants), le taux d’incidence (moyenne quotidienne sur les 7 derniers jours) est maintenant sensiblement en-dessous du seuil d’alerte, fixé à 50 nouveau cas pour 100 000 habitants.

Au 29 septembre 2020, le taux d'incidence n'était plus que de 42,2 nouveaux cas pour 100 000 habitants. 

Sur le territoire de l’EMS, la situation est moins favorable. Bien que légèrement, le taux d’incidence augmente toujours. Au 28 septembre 2020 (le chiffre n'est communiqué que les jeudis), il était proche de la barre des 100 nouveaux cas pour 100 000 habitants.

Le taux d’incidence sur le seul territoire de la Ville de Strasbourg n’a pas été communiqué.

La différence entre l'EMS et le reste du Bas-Rhin est donc très marquée, d'autant plus que le taux d'incidence de l'EMS influe négativement sur celui du Bas-Rhin, l'EMS regroupant 45 % de la population bas-rhinoise. 

Au niveau du Bas-Rhin, notons par ailleurs que le nombre de personnes actuellement hospitalisées avec diagnostic covid-19 baisse depuis plusieurs jours (34 hospitalisations au 2 octobre 2020) et que le nombre de personnes actuellement en réanimation ou soins intensifs pour covid-19 n'augmente pas.

Restons vigilants-es !
 

EDITO du 14 septembre  2020

Lutte contre le covid-19 : Des annonces contradictoires

Dans la lutte contre le covid-19, les autorités nationales comme locales pêchent au niveau de la communication.

Les points de situation de Santé publique France sont de plus en plus alarmistes.

Mais, dans sa dernière intervention, le Premier ministre n’a annoncé aucune mesure nouvelle immédiate, hormis la réduction de la durée d’isolement des testés positifs et de leurs cas contact.

Même pour les villes où la situation sanitaire apparaît très dégradée (Marseille et Bordeaux).

Santé publique France classe le Bas-Rhin dans les départements en situation de vulnérabilité modérée.

Dans le même temps, le Bas-Rhin est également classé comme zone de circulation active du virus.

La préfète du Bas-Rhin rend obligatoire le port du masque pour les personnes de plus de 11 ans dans les parcs, jardins et espaces verts urbains d’Illkirch-Graffenstaden.

Mais, le port du masque n’est pas obligatoire dans les parcs, jardins et espaces verts urbains de Schiltigheim et de Bischheim, communes dans lesquelles le virus circule pourtant de manière plus active.

L’annonce diffusée dans les tramways de la Compagnie des Transports Strasbourgeois (CTS) demande toujours encore aux passagers-ères de respecter la distanciation physique de 1 mètre.

C’est vraiment coton aux heures de pointe !

Par ailleurs, les passagers-ères sont remerciés-ées pour leur «civisme». 

Ne s’agit-il pas plutôt d’un problème de «santé publique» ?

Restons vigilants-es !
 

EDITO du 7 septembre  2020

Port du masque obligatoire en extérieur à Strasbourg ?

Par arrêté du 28 août 2020, la Préfète du Bas-Rhin avait décidé de rendre obligatoire le port du masque en extérieur pour les personnes de plus de 11 ans :

  • dans les 7 communes de plus de 10.000 habitants de l’Eurométropole de Strasbourg : Strasbourg, Schiltigheim, Illkirch-Graffenstaden, Lingolsheim, Bischheim, Ostwald, Hœnheim,
  • ainsi que dans les 6 autres communes de plus de 10.000 habitants du département : Haguenau, Sélestat, Bischwiller, Obernai, Saverne, Erstein.

Suite à une ordonnance du Tribunal Administratif de Strasbourg, la préfète du Bas-Rhin devait réviser l’arrêté avant le 7 septembre 2020 avant midi.

Finalement, dans la soirée du 6 septembre 2020, le Conseil d’État a rendu, en dernier ressort, la décision suivante :

«Il est enjoint à la préfète du Bas-Rhin de prendre, au plus tard le mardi 8 septembre à midi, un nouvel arrêté ou de modifier son arrêté du 28 août 2020 pour limiter, dans les communes concernées, l’obligation de port du masque qu’il prévoit à des périmètres permettant d’englober de façon cohérente les lieux caractérisés par une forte densité de personnes ou une difficulté à assurer le respect de la distance physique. A défaut, l’exécution de l’arrêté du 28 août 2020 sera suspendue.»

Parallèlement, le Conseil d’État a validé le port obligatoire du masque en extérieur sur la totalité des territoires des villes de Lyon et de Villeurbanne.

Par analogie, il est vraisemblable que l’arrêté modificatif ou le nouvel arrêté de la préfète du Bas-Rhin laissera obligatoire le port du masque sur la totalité du territoire de Strasbourg (et peut-être des 6 autres communes de plus de 10 000 habitants de l’Eurométropole de Strasbourg).

La limitation des périmètres devrait surtout concerner tout ou partie des 6 autres communes de plus de 10 000 habitants du Bas-Rhin.


EDITO du 25 août 2020

Covid-19 : le Bas-Rhin classé en niveau de vulnérabilité modérée

Selon Santé publique France, il y a un mois, en plein milieu de l’été, 4 départements étaient classés en niveau de vulnérabilité, modérée (3) ou élevée (1), en France métropolitaine.

A une semaine de la rentrée, 37 départements sont classés en niveau de vulnérabilité, modérée (28) ou élevée (9), en France métropolitaine (5 départements d’outre-mer sont à rajouter).

Depuis le 24 août 2020, le Bas-Rhin est classé en situation de vulnérabilité modérée (dans la région Grand Est, la Meurthe et Moselle était classée en niveau de vulnérabilité modérée depuis plus d’une semaine).

En quelques jours, le taux d’incidence du covid-19 dans le Bas-Rhin a doublé : ce chiffre a grimpé à plus de 25 nouveaux cas pour 100 000 habitants.

Seuls chiffres rassurants (pour le moment ?) : le nombre des personnes hospitalisées et le nombre des patients en réanimation restent stables.

Une vigilance de tous les instants est absolument nécessaire.
 

EDITO du 27 juillet 2020

Le covid-19 n'a pas pris de vacances pendant l'été ....

En France métropolitaine, la transmission de l’infection au covid-19 est en augmentation pour la troisième semaine consécutive.

Selon Santé publique France, cette augmentation concerne désormais toutes les tranches d’âge. Depuis la semaine 29, l’augmentation concerne également les personnes âgées de 75 ans et plus. Population dans laquelle surviennent les plus grands nombres de décès dus au covid-19.

En France métropolitaine, le nombre de départements classés en niveau de vulnérabilité modéré ou élevé est en augmentation. Quatre départements sont désormais concernés : Mayenne (élevé) et les Vosges, le Finistère et la Gironde (modéré).

Les congés d’été sont susceptibles de favoriser les comportements à risque, notamment dans le cadre d’évènements et de regroupement familiaux ou amicaux, ainsi que lors d’évènements et rassemblements temporaires.

Des «clusters» apparaissent également de plus en plus souvent dans des milieux professionnels. L’Eurométropole de STRASBOURG n’est pas à l’abri.

Le traitement par l’administration d’un cas probable de covid-19 constaté le lundi 20 juillet 2020 auprès d’une usagère de la piscine du Wacken laisse songeur. Alors que les résultats du test PCR effectué auprès de l’usagère n’étaient pas encore connus, les deux collègues, qui sont intervenus directement, ont été maintenus en service. Heureusement - cette fois-ci -, le test a été négatif.

La progression de la transmission du virus se confirme, mais reste cependant modérée et donc maîtrisable par l’application stricte des mesures barrières par chacun de nous.

Chaque personne présentant des symptômes évocateurs de covid-19 doit consulter un médecin, réaliser un test diagnostique et respecter les mesures d’isolement.

EDITO du 20 juillet 2020

Port du masque obligatoire dans les espaces publics clos

Annoncé par le Président de la République à partir du 1er août 2020, c’est à partir d'aujourd'hui que le port du masque est obligatoire dans les lieux publics clos (cf décret n° 2020-884 du 17 juillet 2020).

En France métropolitaine, les constats suivants ont été faits par Santé publique France :

  • augmentation de l’incidence des cas (+19 % entre semaine 27 et semaine 28),
  • augmentation du dépistage (+13 % entre semaine 27 et semaine 28),
  • augmentations des nombres de cas confirmés, des actes SOS Médecins, des passages aux urgences pour suspicion COVID-19 et des nombres de clusters.

Malgré tout, la circulation virale est maintenue à un niveau bas, à l’exception de la Mayenne, classée en niveau de vulnérabilité élevé, avec une augmentation rapide et importante du nombre de cas (incidence : 52,7/100 000 habitants) en lien avec des clusters à diffusion communautaire.

L’obligation renforcée du port du masque vise à éviter un nouveau confinement, certes ciblé.

Des reconfinements ont déjà été mis en œuvre dans des villes, dans des régions de pays voisins, Allemagne et Espagne notamment.

Cela nous pend aussi au nez, d’autant plus en raison de l’insouciance grandissante de certains jeunes (très souvent) ou moins jeunes qui estiment qu’ils-elles prennent peu de risques en ne respectant pas les gestes barrières, par exemple le port du masque dans les bus et les trams de la Compagnie des Transports Strasbourgeois (CTS), 

L'amende en cas de non-respect du port de masque dans les lieux publics clos sera de 135 euros.

Sera-t-elle assez dissuasive pour mettre un peu de plomb dans la tête des inconscients-es, certes minoritaires ? 

On peut en douter ….


EDITO du 13 juillet 2020

Du relâchement dans l'air ....

En France métropolitaine, la circulation du virus covid-19 tend à progresser comme en témoignent plusieurs indicateurs :

  • l’augmentation de l’incidence des cas de COVID-19,
  • l’augmentation du nombre de cas,
  • le R effectif qui est supérieur à 1.

Le nombre R, qui détermine le taux de reproduction du virus, est repassé au-dessus de 1 en France métropolitaine. Il est désormais de 1,05, contre 0,90 une semaine plus tôt. Cela veut dire qu’un malade contamine plus d’une autre personne, alors que dix malades n’infectaient que neuf autres personnes auparavant.

Si la région Grand Est fait, à ce niveau, partie des bons élèves, le nombre R atteint 1,52 dans les Pays de la Loire1,32 en Nouvelle-Aquitaine et 1,24 en Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Cette tendance indique une transmission qui permet au virus de se maintenir, voire de progresser.

La poursuite de la circulation virale (non stoppée par l'été) invite à maintenir la plus grande vigilance. Les mesures de prévention préconisées doivent toujours être adoptées.

La perspective des congés d’été, susceptibles de favoriser les comportements à risque, notamment dans le cadre d’événements et de regroupement familiaux ou amicaux, et la diminution de l’adoption systématique des mesures de prévention par la population (distance physique, lavage des mains, port du masque...) sont des facteurs susceptibles de favoriser la reprise de l’épidémie.

Ainsi, tout un chacun peut constater que, dans les bus et les trams de la CTS, une minorité non négligeable d'usagers ne porte pas de masque ou le porte de manière inefficace.  

Chaque personne présentant des symptômes évocateurs de Covid-19 doit consulter un médecin dans les plus brefs délais, réaliser un test diagnostic et respecter les mesures d’isolement.


EDITO du 15 juin 2020

Déconfinement quasi total, mais maintien des gestes barrières

Le 14 juin 2020, le Président de la République a de fait annoncé la phase 3 du déconfinement

Déconfinement quasi total sur le papier, mais limité en raison du maintien des gestes barrières, notamment de la distanciation physique.

Depuis le 15 juin 2020, la région Île-de-France est également passée au "vert". Seules la Guyane et Mayotte restent classées "orange".

Les crèches, les écoles et les collèges rouvriront pour tous les élèves à partir du 22 juin 2020, avec une présence obligatoire.

Cela semble inclure les écoles maternelles (mais, pas les lycées). L'échéancier annoncé pour les écoles maternelles de Strasbourg sera donc vraisemblablement revu. Quid des pôles d'accueil des enfants des personnels prioritaires, assurés notamment par les ATSEM ?  Quid du périscolaire ?

Dès aujourd'hui, il est à nouveau possible de se déplacer en Europe. A partir du 1er juillet 2020 hors d'Europe (mais seulement dans les pays où l'épidémie est sous contrôle).

Dès le 13 juin 2020, le Conseil d’Etat avait levé l’interdiction des manifestations de plus de dix personnes, imposée dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, rétablissant la liberté de manifester, dans le respect des mesures barrières.

La distanciation physique devant toujours être respectée, notre quotidien à Strasbourg ne devrait pas être modifié de manière sensible.

Les restrictions imposées dans les activités sportives, culturelles et de loisir semblent perdurer dans l'immédiat. Idem dans les magasins et dans les transports en commun.

Le port du masque sera toujours obligatoire dans les bus et tramways de la CTS (pour les enfants à partir de 6 ans en Allemagne). Il est à noter que cette obligation est de moins en moins respectée.

L'épidémie n'est pas éteinte. Le virus continue à circuler.

Restons vigilants !
 

EDITO du 28 mai 2020

Mise au vert du Bas-Rhin ....

Le département du Bas-Rhin passera au "vert" le 2 juin 2020.

Comme les autres départements de la région Grand Est, ainsi que les départements des régions Bourgogne-Franche-Comté et Hauts-de-France.

Ce ne sont que les départements de la région Île-de-France et de la Guyane, ainsi que la collectivité de Mayotte, qui seront classés "orange".

Mais, le virus continue à circuler partout, puisque des clusters apparaissent régulièrement dans différents territoires. 

Lors de la deuxième phase du déconfinement, nous retrouverons plus de libertés :

  • les parcs et jardins publics nous seront de nouveau ouverts, dès le week-end de Pentecôte,
  • les déplacements ne seront plus limités à 100 kilomètres en dehors du département,
  • les cafésbars et restaurants pourront de nouveau rouvrir, sous des formats adaptés,
  • les salles de spectacle, les théâtres, les musées, les piscines, les salles de sport, pourront de nouveau rouvrir, sous des formats adaptés.

Mais, des restrictions seront maintenues, notamment :

  • les rassemblements de plus de 10 personnes sur l'espace public ne seront toujours pas autorisés,
  • le port du masque sera toujours obligatoire dans les transports en commun et recommandé dans l'espace public,
  • les déplacements vers l'Allemagne seront encore interdits au plus grand nombre (au moins, jusqu'au 15 juin 2020),
  • les stades resteront fermés.

Les cinémas ne pourront rouvrir qu'à partir du 22 juin 2020.

Les écoles, les collèges et les lycées pourront tous rouvrir. Dans les faits, tous les élèves ne pourront pas être accueillis, en raison de la mise en place des protocoles sanitaires et de la limitation des élèves par classe.

Bien entendu, les gestes barrières devront toujours être respectés, notamment la distanciation physique.

Le télétravail devra toujours être favorisé.

Restons vigilants !
 

EDITO du 21 mai 2020

Le département du Bas-Rhin dans le vert ?

Nous sommes maintenant au 11ème jour du déconfinement.

En raison des conditions sanitaires qui s'améliorent, il apparaît que le département du Bas-Rhin - comme d'autres départements de la région Grand Est - est "potentiellement" dans le "vert".

Mais, pendant plusieurs jours encore, notre département sera dans les faits toujours classé "rouge".

Pendant cette première phase du déconfinement, les parcs et jardins publics nous resteront donc fermés.

Cela paraît assez incongru.

A priori, nous devrions savoir fin mai 2020 si nous passons dans le "vert" et, si oui, quelles restrictions supplémentaires seront éventuellement levées.  

Des déplacements au-delà de la limite des 100 kilomètres seront-ils possibles, en dehors du département ?

En tout cas, les déplacements vers l'Allemagne devraient encore être interdits au plus grand nombre jusqu'au 15 juin 2020.

Les rassemblements de plus de 10 personnes sur l'espace public seront-ils autorisés ?

Les restaurants pourront-ils de nouveau rouvrir ?

Les lieux culturels, tels que les cinémas, ne devraient pas rouvrir avant le mois de juillet.

En tout cas, très certainement sous des formats nouveaux.

Le ralentissement de la diffusion du covid-19 semble se confirmer, malgré le déconfinement.

Mais, il est vrai que les déplacements avec les transports en commun, les activités professionnelles en présentiel, sont encore limités à ce jour, le recours au télétravail restant encore fréquent et les collèges étant fermés dans l'immédiat. 

Le port du masque est maintenant obligatoire en journée sur la voie publique dans tous le centre de Strasbourg. Même si les deux masques lavables promis ne sont encore qu'en cours de diffusion.

Restons vigilants !


EDITO du 11 mai 2020

Déconfinement : Ne baissons pas la garde !

La journée tant attendue depuis près de 2 mois est enfin arrivée : nous sommes maintenant déconfinés-ées depuis plusieurs heures.

La fin d'un mauvais rêve ?

Pas complètement ....

Pendant la première phase du déconfinement allant jusqu'au 2 juin 2020, nous allons retrouver certaines libertés, notamment :

  • la liberté de nous déplacer, sans avoir à se justifier, à l'intérieur du département ou dans un rayon de 100 km autour de notre domicile (sauf exception, pas vers l'Allemagne),
  • la liberté de retrouver sa famille, ses amis-ies (au maximum par groupe de 10),
  • la liberté de profiter à nouveau de la nature (pas dans les parcs et jardins publics qui resteront fermés), 
  • la liberté de faire à nouveau du sport à l'extérieur (uniquement de manière individuelle),
  • la liberté d'accéder à nouveau à la plupart des commerces, des services, des marchés (les restaurants resteront fermés).

Mais, le covid-19 est toujours . Certes, sa diffusion a apparemment été ralentie.

Le covid-19 disparaîtra-t-il avec l'été, soit définitivement, soit provisoirement (avec une réapparition l'automne prochain) ?  Devrons-nous vivre avec le covid-19 jusqu'à ce qu'un vaccin efficace soit trouvé ?

De toute façon, pour le moment, les risques d'une contamination sont toujours réels. Ils seront accrus avec la reprise de la vie sociale, de la vie professionnelle. 

Nous devons donc continuer à respecter les gestes barrières, d'autant plus si nous quittons plus souvent notre domicile, si nous recommençons à travailler en présentiel. Le port du masque est maintenant obligatoire dans les transports en commun.

Restez sur vos gardes, surtout lors de vos contacts avec vos parents et amis-ies à risque (pour les protéger). 

Si vous-même estimez être une personne à risque, contactez sans délai la médecine du travail, en lui transmettant un certificat médical établi par votre médecin traitant.  


EDITO du 8 mai 2020

Déconfinement à partir du 11 mai 2020 : le Bas-Rhin classé "rouge" ....

A moins de 3 jours du début du déconfinement, le 11 mai 2020, quelques incertitudes ont été levées, notamment avec la conférence de presse du gouvernement qui s'est tenue le 7 mai 2020 en fin d'après-midi.

Cependant, des incertitudes demeurent, surtout en tant qu'agents-es de l'Eurométropole de STRASBOURG (EMS).

Ce n'est pas véritablement une surprise : le département du Bas-Rhin est classé "rouge".

Comme l'ensemble des départements des régions Ile de France (en fait, classée rouge "vif"), Bourgogne Franche Comté et Hauts de France, et que les autres départements de la région Grand Est. La Mayotte restera confinée après le 11 mai 2020.

De fait, pendant la première phase du déconfinement allant jusqu'au 2 juin 2020, il n'y aura quasiment pas de différenciations entre départements "verts" et départements "rouges". Une seule pour notre vie quotidienne : les parcs et jardins publics resteront fermés (les forêts seront de nouveau accessibles). En outre, les collèges n'ouvriront pas le 18 mai 2020.

La donne pourrait changer après le 2 juin 2020 : certaines restrictions pourraient être assouplies dans les départements "verts" et pas dans les départements "rouges" .... 

Dès le 11 mai 2010, les Bas-Rhinois-ses pourront se déplacer dans le département ou dans un rayon de 100 km autour de leur domicile, quelle que soit l’activité, sans attestation (l'accès à l'Allemagne restera par contre très limité).

Le port du masque sera obligatoire dans les transports en commun.

La plupart des marchés alimentaires devraient également rouvrir également à partir du 11 mai 2020, l’interdiction devenant l’exception. Mais, avec un protocole sanitaire très stricte.

Quant à l'EMS, l'administration y est restée égale à elle-même.

Un message sur la mise en oeuvre du déconfinement progressif pour la période du 11 mai au 2 juin 2020 a été diffusé le 7 mai 2020 à 17h39, avec deux annexes, une attestation sur l'honneur pour la garde d'enfants et une note sur les mesures de prévention.

Diffusion la veille d'un week-end, en toute fin d'après-midi !  Le message annonce des mesures en matière d'horaires de travail.

L'une remet en cause unilatéralement des dispositions de l'horaire variable : par exemple, la possibilité de moduler ses heures de travail sur 4 semaines ou de bénéficier d'une journée RTT par quinzaine. Certes, il ne sera plus nécessaire de badger et les plages fixes seront suspendues ....

Cela commence à faire beaucoup après le coup des 2 jours de congés 2020 imposés !  

Concernant la réouverture des écoles primaires (maternelles et élémentaires), la situation se clarifie un peu à STRASBOURG.

Les classes des écoles maternelles resteront fermées jusqu'au mois de septembre.

Les écoles élémentaires, quant à elles, ouvriront progressivement à compter du 14 mai 2020, en commençant par les CM 2.    

Parallèlement, à compter du 14 mai 2020, une école maternelle par territoire sera destinée à l'accueil des enfants, de 3 à 11 ans, des personnels soignants, des enseignants, des agents-es engagés-ées dans la reprise scolaire et d'autres personnels prioritaires.   

Concernant les conditions sanitaires du travail en présentiel, il semblerait que les moyens de protection individuels soient disponibles. Normalement, chaque agent-e de l'EMS a du recevoir à domicile un lot de 4 masques chirurgicaux, en milieu de semaine. Les 2 masques lavables "grand public" prévus pour chaque Bas-Rhinois-se ont commencé à être distribués.  

Les musées, les médiathèques et les équipements sportifs (piscines notamment) resteront fermés jusqu'à nouvel ordre. Un dispositif "Click & Collect" sera mis en place dans les médiathèques à partir de la mi-mai pour relancer les prêts.  

Les déchetteries vont progressivement rouvrir à compter du 11 mai 2020, mais avec des horaires restreints et pour réceptionner les seuls déchets verts. La collecte des ordures ménagères ne sera pas être réalisée en « service complet », avant le mois de juin (au moins).

Concernant la "généralisation" des tests et leur exploitation, il est à noter que sur la carte, présentée pour la première fois le 7 mai 2020, tous les départements, sans exception, étaient "verts".

Tant mieux....

Mais, aucune consigne n'a été formulée pour une situation de contamination par le covid-19 suspectée, d'un-e agent-e de l'EMS ou d'un-e usager-ère. Ni même aucune recommandation.

Ces consignes et ces recommandations devraient bien entendu s'inscrire dans le dispositif arrêté nationalement et respecter tant les choix individuels des agents-es et des usagers-ères potentiellement contaminés-ées que le secret médical.


EDITO du 4 mai 2020

Déconfinement à partir du 11 mai 2020 : encore beaucoup d'incertitudes ....

A moins d'une semaine du début du déconfinement, le 11 mai 2020, beaucoup d'incertitudes demeurent ....

En tant qu'habitants-es de la France, mais également en tant qu'agents-es de l'Eurométropole de STRASBOURG (EMS).

Nous sommes dans l'attente de la carte des départements "verts" et "rouges" établie le 7 mai 2020

Première incertitude : le département du Bas-Rhin "vert" ou "rouge" le 7 mai 2020 ?

Chaque soir, depuis jeudi, sur la carte présentée, figurent également plusieurs dizaines de départements "oranges".

Actuellement, les départements "rouges" sont exclusivement concentrés dans un grand quart nord-est, la région parisienne en faisant partie.

Il est très vraisemblable que le département du Bas-Rhin sera toujours "rouge" le 7 mai 2020.

Si tel est le cas, quelles en seront les conséquences pour notre vie quotidienne à partir du 11 mai 2020 ?

La seule restriction sûre à ce jour : les parcs et jardins resteront fermés.

Y aura-t-il d'autres restrictions ?

Nous l'ignorons ....

Deuxième incertitude : la réouverture des écoles primaires (maternelles et élémentaires).

Ce qui est pour le moment sûr, c'est que le gouvernement ne fait, dans ce domaine, aucune différence entre départements "verts" et "rouges".

Contrairement aux collèges qui n'ouvriront pas à partir du 18 mai 2020 dans les départements "rouges".

C'est parfaitement incompréhensible. Ne serait-il pas logique de traiter le Département du Bas-Rhin différemment qu'un des départements du Sud-Ouest où le taux de patients en réanimation est 20 fois moindre ?       

Et pourquoi commencer par les écoles maternelles, où le geste barrière de la distanciation sociale est difficile, voire impossible, à faire respecter par de très jeunes enfants ?

C'est en fait aux maires qu'il revient de décider, école par école, de leur réouverture, a priori en se référant au protocole sanitaire fixé par le ministère de l'Education Nationale.   

Le Président du Conseil Départemental du Bas-Rhin demande aux parents de ne pas scolariser leurs enfants avant le 25 mai 2020. Le Maire de STRASBOURG veut rouvrir toutes les écoles maternelles ou élémentaires dès le 11 mai 2020, à raison d'un seul niveau (a priori, cours préparatoires ou cours moyens au démarrage). La rectrice d'académie envisage l'accueil des CM 2 à compter du jeudi 14 mai 2020.

Quelle cacophonie !  Comme si la cacophonie gouvernementale ne suffisait pas !

Une suggestion : pourquoi ne pas prendre en compte l'avis des ATSEM et des autres personnels de terrain des écoles ?

Troisième incertitude : l'ouverture des "crèches" 

La problématique de l'ouverture des "crèches" est, pour partie, plus ou moins la même que celle des écoles primaires. Puisque, en fait, ce sont surtout d'autres structures "petite enfance", telles que des jardins d'enfants (équivalents des écoles maternelles), qui sont gérées directement par la ville de STRASBOURG. 

Mais, la décision a déjà été prise : toutes les structures "petite enfance" rouvriront à partir du mercredi 13 mai 2020, sous un format certes réduit, si l'ensemble des mesures sanitaires sont réunies.

Il est là également regrettable que la situation sanitaire du département du Bas-Rhin ne soit pas prise en compte.

Quatrième incertitude : la nouvelle organisation du travail

L'EMS veut continuer à favoriser le télétravail pour les agents dont les missions le permettent et adapter les horaires pour ceux-celles dont la présence physique est nécessaire, afin d’éviter une fréquentation trop élevée dans les transports en commun.

Pourquoi pas ?

Mais, les conditions de mise en oeuvre du télétravail doivent donner lieu à un cadrage général plus élaboré, par exemple sous forme d'une charte simplifiée.

En effet, en raison de l'état d'urgence sanitaire, des centaines d'agents-es de l'EMS ont été amenés à télétravailler, du jour au lendemain.

Souvent avec leur propre matériel, fréquemment sans formation au télétravail, parfois dans des locaux (personnels) non adaptés, etc....

Dans le respect des règles sanitaires, les agents-es qui le souhaitent doivent pouvoir travailler en présentiel.

L'adaptation des horaires devra se faire en totale concertation avec les agents-es. Aucune modification d'horaire ne devra être imposée. Mais, les souhaits émanant des agents-es devront être pris en considération et acceptés lorsque cela est possible. 

Cinquième incertitude : les conditions sanitaires du travail en présentiel

A partir du 11 mai 2020, certains agents-es commenceront à nouveau à travailler en présentiel

Le nombre de ces agents-es devra être limité au stricte minimum (en dehors des demandes individuelles de travail en présentiel). 

Cela nécessitera de définir les équipements publics qui ouvriront et quand.

Pour le moment, nous savons uniquement que les musées et les médiathèques resteront fermés jusqu'à nouvel ordre. Quid notamment des équipements sportifs, en considérant que les sports collectifs et de contact ne seront pas autorisés dans l'immédiat ?

Les moyens de protection adéquats devront être mis à disposition des agents-es, en fonction des missions exercées : masques, gants, gel hydroalcoolique, lingettes désinfectantes, etc....

L'accueil du public devra faire l'objet d'une attention particulière. Toutes les options permettant de limiter les risques pour les agents-es concernés-ées (et pour le public accueilli) devront être mises en oeuvre : accueil sur rendez-vous, organisation des accès aux lieux d'accueil, mise à disposition de masques pour le public, mise en place de plexiglas, etc.... 

De manière plus générale, les postes de travail dans les bureaux, dans les ateliers, devront être adaptés pour que la distance sociale puisse être respectée. Pour le même objectif, les accès aux bâtiments, aux bureaux, aux ateliers, devront être réorganisés, le cas échéant. De même que les flux de circulation interne.  

Le nettoyage régulier des bureaux, des communs, des poignées de porte, etc...., avec désinfection, devra être prévu. 

Il est bien entendu que toutes les mesures sanitaires prévues pour les agents-es travaillant actuellement en présentiel devront être maintenues, au minimum.

Sixième incertitude : la "généralisation" des tests et leur exploitation

En dehors du respect des gestes barrières, dont la distanciation sociale, le "pari" du déconfinement est basé sur le système local de tests et de détection des cas contacts, dans le but de "tuer dans l'oeuf" le développement de clusters.

Relevons d'abord que ce critère - pourtant prévu - n'a pour le moment pas encore été pris en compte lors de l'établissement de la carte des départements "verts" et "rouges". 

Le dispositif sera-t-il véritablement prêt le 11 mai 2020 ? 

De toute façon, celui-ci semble négliger le contexte professionnel des personnes pour lesquelles une contamination par le covid-19 est suspecté. 

Prenons l'exemple d'un-e agent-e en présentiel au Centre Administratif. Il-elle constate un ou plusieurs symptomes du coronavirus.

Qu'il-elle contacte son médecin traitant, bien évidemment. Mais, en parallèle, ne serait-il pas logique qu'il-elle puisse se faire tester sans attendre auprès du centre de tests virologiques PCR installé à deux pas, devant la salle de la Bourse ?  

Même question en ce qui concerne ses collègues de travail rapprochés-ées, cas contacts potentiels ? 

Dans le même esprit, ne faut-il pas contacter sans attendre les collègues de travail rapprochés-ées d'un-agent-e malade à domicile, en attente des résultats du test ?

Pour toutes ces situations, un protocole doit être élaboré, dans le respect notamment des choix individuels des agents-es et du secret médical. Il anticiperait les mesures générales, qui ne prévoient que les cas de contamination avérés. Les cas de contamination "soupçonnés" d'un-e usager-ère doivent également être pris en considération.  

De manière générale, des tests préventifs doivent être proposés aux agents-es, en priorité à ceux-celles les plus exposés-ées (notamment en contact régulier avec du public).
D'autres questions se posent. Par exemple, celle de la prise des repas. Les restaurants administratifs seront-ils ouverts ? Si oui, dans quelles conditions ?

Toutes les incertitudes devraient être levées avant le 11 mai 2020.

Rappelons que, conformément à la demande du DGS, le plan de reprise d'activité doit être bâti avec l'ensemble des agents-es de l'EMS ....


EDITO du 29 avril 2020

7 mai 2020 : vert ou rouge ?

Le Premier ministre a présenté le 28 avril 2020 devant l’Assemblée nationale la stratégie nationale du plan de déconfinement.

Le plan a été approuvé majoritairement par l'Assemblée Nationale dans la soirée.

Sa mise en oeuvre fera l'objet de discussions avec les associations d'élus et les préfets le 29 avril 2020, avec les partenaires sociaux le 30 avril 2020.  

Le plan de déconfinement devrait débuter le 11 mai 2020.

Mais, si les indicateurs sanitaires ne sont pas aux rendez-vous, le déconfinement ne se fera pas dès le 11 mai ou que de manière plus stricte.

Ce n'est en fait que le 7 mai 2020 que nous serons fixés.

Une carte des départements sera établie :

  • les départements "verts", où le virus circulera faiblement, seront déconfinés;
  • les départements "rouges", où le virus circulera encore trop fortement, ne seront pas déconfinés ou qu'avec plus de restrictions que pour les départements "verts".

Il est probable que le département du Bas-Rhin sera classé "rouge" .... La première carte sera présentée par le Directeur Général de la Santé le 30 avril 2020. 

Le plan de reprise d'activité de l'Eurométrope de STRASBOURG (EMS), à compter du 11 mai 2020, devra, le cas échéant, être adapté en fonction du "classement" du département du Bas-Rhin.

Dixit le dernier message du DGS, le plan de reprise d'activité devait être bâti avec l'ensemble des agents-es de l'EMS.

C'est loupé !

Une note sur la préparation du plan de reprise d'activité avait été diffusée aux directeurs-trices la semaine dernière.

C'est sur cette base que des discussions auraient dû avoir lieu avec les agents-es dans les services, avant le 28 avril 2020.

C'est loin d'avoir été le cas dans tous les services ....

Crise ou pas, le dialogue social au niveau de l'EMS est toujours dans le "rouge" !

 

EDITO du 26 avril 2020

Quel plan de reprise d'activité à l'EMS ?

Ce 26 avril 2020, nous en sommes à 8 jours (ouvrables) du déconfinement.

En tant qu'habitants-es de la France, mais également en tant qu'agents-es de l'Eurométropole de STRASBOURG (EMS).

Après la conférence de presse du Premier ministre le 19 avril 2020, nous avons assisté pendant plusieurs jours à une véritable cacaphonie de la part du gouvernement.

Sur la réouverture des écoles, sur le déconfinement ou non par région, sur les déplacements ou non entre régions, sur le port des masques dans les transports publics, sur la date d'annonce du plan de déconfinement, ....

En fin de compte, il s'avère que le Premier ministre présentera le 28 avril 2020 à 15 heures devant l’Assemblée nationale la stratégie nationale du plan de déconfinement. Plan de déconfinement qui doit toujours débuter le 11 mai 2020.

La présentation sera suivie d’un débat et d’un vote.

Le plan de déconfinement sera ensuite décliné par «territoire», sous la houlette des préfets-ètes,.en fonction de l’impact de l’épidémie.

Comme le Bas-Rhin a été l'un des départements les plus touchés par le covid-19, nous serons très certainement soumis-es à plus de restrictions que dans les départements du Sud-Ouest où le virus s'est beaucoup moins propagé. 

Notre vie quotidienne sera-t-elle véritablement différente à partir du 11 mai 2020 ? En terme de déplacements "de loisir" par exemple ?  De fait, le déconfinement ne sera-t-il pas plus ou moins retardé ?

Et quelles seront les conséquences au niveau des services de l'EMS

Les musées, comme d'autres lieux culturels (théatres par exemple), resteront fermés après le 11 mai 2020. 

Qu'en sera-t-il des autres lieux culturels (médiathèques), des équipements sportifs (piscines, terrains de sport, salles de sport) ?  Seront-ils ouverts au public ? Si oui, sous quelle forme ?

Des écoles ouvriront-elles dès le 12 mai 2020 ?

Bref, quel sera le contenu du plan de reprise d'activité de l'EMS, à compter du 11 mai 2020 ?

Par le dernier message du DGS, nous avons appris avec une immense satisfaction que le plan de reprise d'activité serait bâti avec l'ensemble des agents-es de l'EMS.

Acceptons-en l'augure.

On pouvait en douter après le lamentable épisode des "2 jours de congés 2020 imposés". Cette décision a été très mal perçue par des collègues complètement investis-ies dans leur travail, sur le terrain, dans les  bureaux ou à domicile (par le biais du télétravail). Mieux (ou pire), des collègues ont fait l'objet de pressions, pour ne pas dire plus. Parfois, un management digne du siècle dernier ....

Mais, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, en l'occurence de mode de management, lorsqu'il était inapproprié ! 

Les discussions doivent en premier lieu porter sur la poursuite du télétravail, lorsque le travail en présentiel n'est pas indispensable, et sur les conditions de mise oeuvre du télétravail.

Sous réserve bien entendu de l'accord des agents-es, le télétravail doit étre privilégié, de manière continue si cela est possible. Ne serait-ce que pour éviter l'engorgement dans les transports en commun. Et dans les bureaux et les ateliers .... 

Les discussions devront ensuite porter sur l'organisation du travail en présentiel.

Les questions à régler avec les collègues sont innombrables. Elles ne seront pas les mêmes partout. Cela dépendra des missions exercées (notamment accueil de public ou non), de la configuration des locaux (largeur des couloirs ou nombre d'accès), du nombre d'agents travaillant dans un même espace (écartement des bureaux, des postes de travail), de l'impossibilité de respecter la distanciation sociale (accueil d'enfants en bas âge, intervention rapprochée à 2 ou plus, etc...), .... 

Différentes mesures de protection devront être mises en place :

  • protections individuelles : masques, gants, gel hydroalcoolique,
  • protection des postes d'accueil : plexiglas,
  • contrôle des flux d'accès,
  • nettoyage et désinfection des bureaux, des communs, du mobilier, des poignées de porte, etc ....,

Sera également à traiter de manière transversale la réouverture des restaurants administratifs. Si elle est autorisée, un aménagement des espaces de restauration, pour respecter la mesure de la distanciation sociale, ne sera certainement pas suffisant. Une solution pourrait être d'organiser un service de plats à emporter, froids ou à réchauffer (en complément de la sandwicherie).   

Il faudra également que la doctrine de l'EMS en cas de contamination d'un-e agent-e soit revue, dans le sens des préconisations de M. Robert HERRRMANN, Président de l'EMS, et de Mme Catherine TRAUTMANN, Vice-Présidente, reposant notamment sur la multiplication des tests. La gestion "à la SIRAC" (équiper les collègues d'un-e agent-e contaminé-e de masques chirurgicaux, tout en les laissant sur leur poste de travail) ne sera plus de mise.


EDITO du 20 avril 2020

Après-confinement : la sécurité, une priorité pour tous-tes les agents-es de l'EMS !

Selon un article paru le 19 avril 2020 dans les DNA, la Ville de STRASBOURG prépare activement la sortie progressive du confinement à partir du 11 mai.

L'objectif est d'éviter une seconde vague de l'épidémie.

C'est le premier Adjoint au Maire de STRASBOURG qui l'annonce.

C'est une excellente nouvelle !

Nous aurions été évidemment surpris qu'il nous soit annoncé que la Ville de STRASBOURG était dans l'impréparation la plus totale.

Malgré tout, certains éléments dans l'expression de l'édile strasbourgeois nous interpellent.

Alors qu'il est Vice-Président de l'Eurométropole de STRASBOURG (EMS) chargé du personnel, il ne fait à aucun moment référence aux agents-es de notre collectivité.

L'immense majorité d'entre eux continuent à oeuvrer au service de nos concitoyens, sur le terrain (policiers municipaux, éboueurs, balayeurs, ATSEM, animateurs-trices, agents d'entretien, agents-es des centres d'accueil SDF, etc....), dans les bureaux, souvent en contact avec le public, ou par le télétravail.  

Certains-es ont été contaminés-ées par le covid-19; d'autres ont eu des proches contaminés-ées; quelques-uns-es ont eu à déplorer un décès dans leur famille.

Notre pensée va tout particulièrement à eux-elles. 

Sur le fond, concernant la Ville de STRASBOURG et l'EMS, le premier Adjoint au Maire de STRASBOURG ne parle que des écoles.

Il y a pourtant beaucoup d'autres services de l'EMS qui vont de nouveau fonctionner, en présentiel vraisemblablement, à partir du 11 mai.

Quels services seront de nouveau ouverts au public ? Comment le public sera-t-il accueilli, pour que la distance sociale soit respectée, la présence de gel hydroalcoolique constituant bien entendu une mesure nécessaire, mais insuffisante ?

Le précédent de l'organisation du scrutin du 15 mars doit faire réfléchir.  

Comment s'organisera le travail des collègues dans des bureaux fermés, dans des bureaux "open space" ?  Le télétravail continuera-t-il à être préconisé, lorsque cela est possible ? Comment seront nettoyés les bureaux et les espaces communs ?

Le précédent du porte-avions "Charles de Gaulle" (plus de la moitié de l'équipage contaminée en quelques jours) doit également faire réfléchir.

Comment s'organisera le flux des collègues dans les bâtiments ?

Comment s'organisera l'accueil dans les restaurants administratifs ?

Comment sera organisé le suivi médical, pour repérer les "clusters" dans les services, ou mieux les prévenir ?

La doctrine actuelle de l'EMS, consistant à ne pas mettre en quatorzaine automatique les collègues proches d'un-e agent-e atteinte-e du covid-19, n'est pas tenable. Cette mise en quatorzaine doit être automatique, d'autant plus avec le développement des tests de dépistage.   

Quelle est la position de l'EMS concernant les collègues vulnérables ? Vont-ils-elles reprendre sur le terrain ou dans les bureaux le 11 mai ?

Voici quelques-unes des questions qui seront à traiter avant le 11 mai 2020. Il ne faut pas se contenter d'esquisser des pistes.

Régler ces questions en concertation avec l'ensemble des agents-es, notamment avec l'Eurométropole d'en-bas, voilà ce qui serait super ! Puisque "plus rien ne sera comme avant".

Revenons-en, en guise de conclusion, aux écoles.

Pourquoi attendre toujours les directives nationales ?

Quelques 800 agents-es de l'EMS travaillent directement dans les écoles ou les structures petite enfance : ATSEM, animateurs-trices, agents d'entretien, agents de restauration, concierges, éducateurs-trices de jeunes enfants, etc....

Il y a moins d'un mois, la doctrine de l'EMS était la suivante : pas de masques pour les ATSEM et les animateurs-trices assurant l'accueil des enfants des personnels soignants !  Les masques feraient peur aux enfants ....

Il y a eu une évolution depuis, sous la pression syndicale.

Mais, à en rester à "un grand nettoyage de printemps des écoles" avant leur remise en service, cela paraît dérisoire quand la question de la distanciation sociale entre et avec les enfants est posée par tous les acteurs de terrain, surtout lorsqu'il s'agit d'enfants de maternelle.

De toute façon, l'EMS est pleinement responsable de l'organisation du périscolaire et des structures petite enfance. 

 

EDITO du 14 avril 2020

Confinement et déconfinement ....

 

Le Président de la République l'a annoncé le 13 avril 2020 : le confinement le plus strict doit encore se poursuivre jusqu'au 11 mai 2020.

Concrètement, jusqu'à cette date, cela ne devrait pas changer grand chose pour les agents-es de l'EMS :

  • soit ils-elles resteront actifs-ves sur le terrain ou dans les bureaux, dans le cadre du PCA (plan de continuité d'activité) ou de l'accueil des enfants des personnels soignants et de sécurité,
  • soit ils-elles resteront confinés-es à domicile.

La donne changera à compter du lundi 11 mai 2020, (ce n'est pas sûr !), mais selon des modalités qui sont encore floues.

Les personnes les plus vulnérables devront poursuivre le confinement (pour une période non définie) : personnes âgées (à partir de quel âge ?), en situation de handicap sévère et personnes atteintes de maladies chroniques. 

Cetains-es collègues de l'EMS relèveront de l'une ou l'autre de ces situations.

Les crèchesécoles, collèges et lycées rouvriront "progressivement" à partir du 11 mai 2020.

Le Président a fait valoir que "le gouvernement aura[it] à aménager des règles particulières, organiser différemment le temps et l'espace, bien protéger nos enseignants et nos enfants avec le matériel nécessaire"

En l'absence de précisions, il n'est, pour le moment, pas possible de savoir quand les personnels de l'EMS - non-enseignants, tels qu'ATSEM, animateurs-trices, agents d'entretien, agents de restauration, etc.... - seront concernés.

Il est évident que ces collègues seront particulièrement exposés-ées. Notamment les ATSEM et les animateurs-trices qui ne pourront pas faire respecter le geste barrière de la distanciation sociale avec des enfants de 3 à 5 ans.

De plus, seules les personnes présentant des symptômes seront testéesOr, ces personnes auront déjà pu contaminer d'autres personnes avant d'être testées. Par ailleurs, des enfants ou des personnes asymptomatiques peuvent parfaitement transmettre le covid-19.  

Les musées seront toujours fermés au-delà du 11 mai 2020.

Qu'en sera-t-il des autres équipements culturels (médiathèques) et des équipements sportifs (piscines, terrains de sport, gymnases, etc....) ?  

Beaucoup de questions restent ouvertes.

Lors de la réouverture des services en présentiel, la sécurité pour les agents-es devra rester la priorité. Le télétravail devra toujours être proposé aux collègues dans toute la mesure du possible.

 

EDITO du 3 avril 2020

La santé des agents de l'EMS doit être une priorité !

 

Nous ignorons toujours, malgré notre demande, le nombre exact de collègues de l'Eurométropole de STRASBOURG qui ont été touchés-ées par le Covid-19.

Selon des renseignements, recueillis généralement par des voies non officielles, ce nombre augmente tous les jours.

Quelques collègues sont déjà guéris-es, n'ayant pour la plupart ressenti que des symptômes amoindris de la maladie.

D'autres sont plus lourdement atteints-es et luttent encore contre la maladie. Nous pensons fortement à eux-elles.

Nous déplorons que l'EMS STRASBOURG n'ait pas tout mis en oeuvre pour assurer la santé des collègues "au front", qu'ils-elles travaillent sur le terrain ou dans les bureaux, ou que très souvent avec des retards à l'allumage.

Que du temps perdu avec l'attribution des masques de protection !

Dans un premier temps, l'EMS affirmait que les masques n'étaient pas utiles, que leur port était même dangereux.  Mieux, les masques feraient peur aux enfants des personnels soignants accueillis par nos collègues des écoles (CHSCT du 19 mars 2020, sous la présidence du Vice-Président chargé du personnel).

Dans un deuxième temps, l'EMS affirmait que les ATSEM et les animateurs-trices assurant l'accueil des enfants des personnels soignants n'étaient pas concernés-ées : "Par ailleurs, les personnels soignants sont beaucoup plus suivis que le reste de la population (tests généralisés dans ces populations) et si l'un d'entre eux est contaminé, les enfants sont gardés à domicile." (CHSCT du 24 mars 2020)Ce qui était complètement faux.

Répondant à la demande ferme des syndicats FO, SUD et UNSA, l'EMS commandait enfin le 27 mars 2020 des masques pour la protection de ses agents-es

La directive du Ministère de l'Action et des Comptes Publices en cas de contamination d'un-e agent-e dans un service n'est toujours pas pleinement appliquée : "L'employeur demande à l'ensemble des agents ayant été en contact étroit et prolongé avec l'agent porteur de rester strictement confiné à domicile en quatorzaine....".   

Cette mesure de prévention est soumise à l'EMS à un arbitrage, ce qui fait perdre un temps précieux.

Au niveau du SIRAC (Service de l’Information et de la Régulation Automatique de la Circulation), au sein duquel un cas de covid-19 a été constaté, l'EMS s'est simplement contentée d'attribuer des masques chirurgicaux aux collègues.

Il est également très étonnant qu'il soit demandé à des agents-es du service Police du bâtiment de venir travailler en présentiel plusieurs fois par semaine.

Alors que le gouvernement exige du plus grand nombre d'habitants-es de se confiner à domicile, c'est difficilement compréhensible que des agents-es doivent risquer - au minimum - leur santé, ainsi que celle de leurs proches, pour des tâches administratives (notamment étiqueter des dossiers !) qui ne relèvent pas de la lutte contre la pandémie ou du maintien des activités essentielles à la vie et à la santé de nos concitoyens-ennes (y compris de l'ensemble des collègues de l'EMS).

La plupart des missions habituelles du service Police du bâtiment sont télétravaillables.

Il semblerait que plusieurs agents-es du service aient déjà été contaminés-ées par le covid-19. Il est inutile d'en rajouter d'autres.


EDITO du 26 mars 2020

Comment ralentir la propagation du coronavirus au sein de l'EMS ?

De nombreux-ses collègues de l'EMS (plusieurs dizaines) ont déjà été touchés-ées par le Covid-19, ainsi que des membres de leurs familles.

Nous leur souhaitons bien évidemment un prompt rétablissement.

Comme cela concerne notamment des collègues qui sont en confinement depuis le 17 mars 2020, deux éléments ont très certainement accentué la diffusion du coronavirus parmi les personnels de l'EMS :

  • la tenue des élections municipales le 15 mars 2020 (beaucoup de collègues étaient sur le pont à cette occasion),
  • le retard conséquent pris dans la mise en oeuvre du confinement dans le Bas-Rhin par rapport au Haut-Rhin (comme si le landgraben aurait pu stopper le coronavirus !).

Nous pouvons tous-toutes, en fonction de notre situation, contribuer au ralentissement de la propagation du coronavirus au sein de l'EMS.

Ceux-celles qui sont en situation de télétravail doivent strictement respecter les consignes de confinement.

Nous invitons vivement chaque agent-e qui a été testé-e positif-ive au Covid-19 de le signaler le plus rapidement possible à la hiérarchie, afin que ses collègues de travail les plus proches puissent être immédiatement confinés-ées à domicile, si ce n'est pas déjà le cas.

Cela répond à une demande expresse des syndicats FOSUD et UNSA.  

Pour nous, cette mesure de prévention doit être automatique, et non soumise à un arbitrage, qui ferait perdre un temps précieux.

Cette mesure doit également être mise en oeuvre, dans le cas où un-e agent-e s'est vu confirmer par un médecin avoir les symptômes du Covid-19. Puisque les tests ne sont effectués qu'avec la plus grande parcimonie ....

En collaboration avec les syndicats FO et SUD, nous avons interpellé le Directeur Général des services sur les moyens de protection alloués aux personnels de terrain. Nous avons obtenu quelques avancées, mais ce n'est pas encore suffisant.

Sur ce thème, nous vous remercions de nous faire remonter toutes les informations en votre possession et de nous faire part de vos demandes, de vos suggestions, en nous envoyant un courriel à unsa.syndicat@strasbourg.eu

Date de dernière mise à jour : 11/12/2020