EDITOS 2012

EDITO DU 20 OCTOBRE 2012 

Abrogation de la journée de carence ! 


Au niveau national, l'UNSA Fonction publique a cosigné l'ensemble des courriers demandant l'abrogation de la journée de carence auprès du gouvernement, et plus particulièrement auprès de la ministre de la Fonction publique. 

Dernier courrier en date du 15 octobre 2012, cosigné par les organisations syndicales et la Mutualité Fonction Publique.

Mais, ce n'est pas gagné !

En effet, selon des échos parus récemment dans la presse, le gouvernement entendrait maintenir la journée de carence, mais en y apportant des aménagements.

Seraient à l'étude des pistes comme l'application de la journée de carence que le deuxième jour de l'arrêt de travail ou une prise en charge par les mutuelles (qui amènerait nécessairement à une augmentation des cotisations).    

C'est pourquoi nous soutenons la pétition mise en ligne par nos collègues de l’UNSA Éducation et nous vous engageons à signer cette pétition

http://petitions.unsa-education.org/ 

Au niveau de la CUS, dans le cadre de l'intersyndicale CFDT-CFTC-FO-UNSA, nous continuerons à agir pour que les dispositions prévues par les notes à tous les agents du 01/08/2012 et du 31 août 2012 relatives à la journée de carence soient moins pénalisantes.

Il en est ainsi de la déduction d'une journée de salaire pour une demi-journée d'arrêt de travail, qui apparaît en contradiction avec certaines dispositions de la Circulaire du 24 février 2012 édictée au niveau national. 



EDITO DU 12 AOÛT 2012

Des carences au niveau de la concertation 

Une réunion technique avec les organisations syndicales sur le pouvoir d'achat est fixée au 23 juillet 2012. 

Dans en direct n° 299, daté du 19 juillet 2012 (!!!), certaines propositions de l'administration, notamment sur les chèques-vacances, sont présentées comme si elles avaient déjà été actées (voir aussi Info du 25 juillet 2012)

En matière de concertation, la CUS pourrait faire mieux ! 

Aucune discussion n’a été engagée sur les modalités d’application de la journée de carence, comme cela avait pourtant été promis (voir aussi Info du 24 juillet 2012)

Note de service générale sortie à la va-vite en plein milieu de l’été, puis notes interprétatives « décoiffantes » dans les directions. 

Un début de concertation aurait au moins permis d’éviter les couacs. 

La finalisation du dossier «Déprécarisation» est prévue pour la fin de cette année. 

En attendant, aucune réunion n’a été programmée avec les organisations syndicales, aucun document n’a été transmis (voir aussi Infos du 18 août 2012 et du 21 août 2012). Et la précarité prend de plus en plus d’ampleur au sein des services de la CUS ! 

Un minimum de concertation ne ferait pas de mal. 

L’administration freine des quatre fers pour ne pas transmettre à l’UNSA les documents CHSCT (voir aussi Info du 21 août 2012). Documents que tout citoyen lambda peut obtenir. 

Pourquoi l’administration perdrait-elle un temps précieux pour mettre en place un soupçon de concertation sur des thèmes aussi accessoires que la santé, la sécurité et les conditions de travail des agents de la CUS ? 

Bonne rentrée !! 


 

EDITO DU 29 JUIN 2012

Coup de pouce pour le SMIC ....

L’UNSA acte l’augmentation du SMIC de 2% à compter du 1er juillet 2012.


Les salariés concernés – dont nombre de fonctionnaires territoriaux - vont percevoir une revalorisation incluant, au regard de l’inflation, un coup de pouce limité.

Cette légère revalorisation ne fera qu’accroître l’écrasement des grilles indiciaires de la catégorie C, en particulier des échelles 3 et 4. 

Ainsi, un agent classé sur l’échelle 3 devra atteindre le 7e échelon pour pouvoir bénéficier d’un traitement supérieur au SMIC, soit attendre au minimum 10 ans

Et, même la catégorie B est concernée. Les traitements afférents aux deux premiers échelons du grade de rédacteur se situent en dessous du SMIC

La refonte complète des grilles indiciaires, qui est une des priorités de l’UNSA Fonction publique, s’impose donc d’autant plus fortement, notamment pour la catégorie C.



EDITO DU 9 MAI 2012

Et maintenant, quel changement ?

Les électeurs ont tranché.
En portant François Hollande à la présidence de la République, ils ont fait le choix du changement.
Lequel ? Il est trop tôt pour le dire précisément.

Le gouvernement qui a été formé sera nécessairement transitoire, dans l’attente des élections législatives des 10 et 17 juin.

Dans une situation marquée par la crise, l’UNSA attend des mesures d'urgence  sociale (conjurer les licenciements via le chômage partiel, amplifier les emplois aidés, donner un coup de pouce au SMIC, assurer la rentrée scolaire…). Elle attend aussi des mesures structurelles visant à réduire la dette dans l’équité et la justice sociale, tout en réenclenchant la croissance et l'emploi.

Mais, pour l’UNSA, au-delà du contenu des mesures à prendre, la méthode employée sera l'une des conditions de l'efficacité

Sans dynamique sociale s'appuyant sur les forces vives du pays, il n’y aura pas le changement perceptible que les salariés et citoyens attendent.

Le candidat François Hollande en avait ouvert la perspective en avançant l’idée d’une conférence sociale. Le président et sa majorité doivent maintenant passer à l'acte. 

Mieux que tout discours, les thèmes qui lui seront fixés et sa composition diront vers quelle orientation le futur gouvernement entend véritablement s’engager.  



EDITO DU 13 AVRIL 2012

Réforme de la catégorie B : Méthode à ne pas suivre ! 

Pour l'UNSA, la revalorisation des carrières de la catégorie B était une nécessité..
 
Malheureusement, dans la réforme engagée depuis 2008 sur cette catégorie, "oubliée" depuis de trop nombreuses années, le gouvernement a accumulé les erreurs.
 
Les principales erreurs sont liées à la durée de la mise en oeuvre de cette réforme, qui entraîne des inégalités de traitement entre les filières.
 
La réforme devait être achevée au plus tard le 31 décembre 2011.
 
En raison du retard pris, le gouvernement s'était engagé à ce que les décrets prennent au plus tard effet au 1er janvier 2012. Il a renié cet engagement !
 
L'examen de la filière administrative (rédacteurs) avait été achevé en décembre 2010. Le nouveau statut particulier n'a toujours pas encore été publié au Journal Officiel.
 
Et les textes concernant les assistants socio-éducatifs et les éducateurs de jeunes enfants n'ont même pas encore été éxaminés par le CSFPT.
   
Et que dire des avancements de grade limités maintenant à quelques unités, tout au moins la première année ?
 
La fixation d'un ratio promus/promouvable à 100 % apparaît bien dérisoire. Dans la réalité, il est généralement inférieur à 10% !
 

 

EDITO DU 13 FÉVRIER 2012

La santé au travail ! 

La santé avant tout !
 
Tel était un des voeux les plus communément prononcés jusqu'au 31 janvier dernier.
 
Le décret n° 2012-170 du 3 février 2012 modifiant le décret n° 85-603 du 10 juin 1985 relatif à l’hygiène et à la sécurité du travail ainsi qu’à la médecine professionnelle et préventive dans la fonction publique territoriale a été publié au Journal Officiel du 5 février 2012 (voir Info du 5 février 2012).
 
La santé au travail avant tout !
 
Tel est le voeu que formule l'UNSA pour tout les agents de la CUS, avec quelques jours de retard.
 
Le décret précité, qui concrétise l'Accord sur l’hygiène et la sécurité au travail dans la fonction publique signé le 20 novembre 2009 (par l'UNSA notamment), fournit de nouveaux outils pour que ce voeu ne reste pas un voeu pieux.
 
Mais, des outils mal utilisés ne servent à rien, bien au contraire.
 
Pour paraphraser un premier adjoint au maire bien connu, du simple bon sens suffirait d'ailleurs souvent ....

Des agents en souffrance de par leur ancien poste qui sont laissés pendant des mois à la maison alors que des services croulent sous le travail (et il y aurait des agents en surnombre !), des agents en maladie professionnelle parfaitement reconnue qui ont des difficultés pour obtenir un aménagement de poste, ..... voici des situations qui relèvent plutôt du nonsense (mais, ça ne fait rire personne !).
 

  

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021