POINT n° 2 : Projet de service SSVP - présenté pour avis
L’enquête administrative, diligentée en mai 2023 par M. Guy CHEVANNE, DGa, et l’arrivée de la nouvelle cheffe de service, ont fait apparaître, notamment, la nécessité de procéder à une réorganisation profonde du service, à une refonte des missions des ASVP et à l’établissement de mesures correctives afin de rétablir la relation de confiance dans les rapports hiérarchie / personnels.
Le projet de service qui nous est présenté a semble-t-il su pointer les dysfonctionnements et à trouver des solutions pour un retour à un environnement de travail plus serein.
Toutefois les syndicats FO SUD UNSA constatent que certains de ces éléments n’ont pas encore su trouver leur application concrète dans les faits.
C’est le cas notamment en ce qui concerne les relations de travail entre les agents et leur hiérarchie intermédiaire, dont le mal-être persistant continue de faire obstacle à un retour à un fonctionnement normal et serein du service.
Ce constat alarmant avait pourtant conduit en 2023 la DRH à déclencher une enquête administrative au sein de ce service.
À l’heure actuelle, nous n’avons toujours pas connaissance de l’exact contenu de cette enquête administrative, le DGa s’était pourtant engagé en janvier de cette année à nous la communiquer avant de nous indiquer lors de la réunion du 18 avril 2024, que la décision revenait désormais à la DRH.
Que contient cette enquête administrative de compromettant pour que l’administration s’entête à ne pas nous la communiquer ou tout au-moins à nous la présenter afin que nous puissions la consulter ?
Notons que seule une synthèse des préconisations de l’enquête a fait l’objet d’une lecture à notre intention.
Force est de constater aujourd’hui que la relation de travail agent·es / encadrant·es reste perfectible et cela, malgré les remontées de ces dernier·es auprès de leur cheffe de service, aucune disposition n’a été prise pour en améliorer leur quotidien.
Par ailleurs, observons que seules les 31 ASVP non-encadrant·es ne bénéficient d’aucune reconnaissance de la part de leur employeur, alors même qu’il leur est demandé une montée en compétence et un développement de l’expertise au regard des nouvelles missions dévolues à un métier remanié en profondeur. Il est évoqué ainsi un métier astreint au changement, qualifié de métier nouveau engendrant par ailleurs une pénibilité supplémentaire.
En outre, elles et ils ont été informé·es que leur nouvelle activité les exposerait à davantage de risques aux agressions verbales et physiques.
L’équipe encadrante verra, quant à elle, sa situation professionnelle évoluée avec une montée en catégorie supérieure pour deux postes (1 C en A adjoint·e de la cheffe de service, 1 C en B pour l’assistante administrative) et l’attribution de la NBI encadrement aux 4 chefs d’équipe.
Pour les agent·es de terrain en revanche, il a été décidé de ne pas donner de suite favorable à leur demande de recalibrage de leur fiche de poste au grade d’agent de maitrise sous prétexte de non compatibilité de leurs nouvelles missions avec la définition très technique du cadre d’emploi des agents de maitrise.
Il leur a même été rappelé que la fonction d’ASVP ne nécessitait pas d’être détenteur d’un quelconque diplôme pour pouvoir l’exercer.
Les syndicats FO SUD UNSA refusent d’entendre un tel argument pour justifier de ce refus qui aura pour conséquence d’engendrer une démotivation pour le personnel, se sentant inconsidéré, et un manque d’attractivité à ce poste conduisant à des difficultés grandissantes de recrutement pour la collectivité.
Pour ces motifs, les syndicats FO SU UNSA se prononceront contre ce projet de service tant que ces deux problématiques (communication de l’enquête administrative et reconnaissance salariale) n’auront pas été satisfaites.
POINT n° 3 : Projet de création de 2 SPL - présenté pour avis
Concernant le projet de création de 2 SPL, les syndicats FO SUD UNSA, souhaitent seulement mettre en avant un point de vigilance.
Il s’agit de l’impact du projet sur le personnel de la Ville et de l’Eurométropole de Strasbourg.
Ainsi, nous voulons nous assurer que les incidences relatives aux missions, aux activités et à la répartition de la charge de travail seront bien minimes.
Lors du pré-CST du 6 juin dernier, les collègues concernées nous en rassurés sur ce sujet d’inquiétude. La charge de travail devant au contraire s’alléger en raison des dispositifs moins contraignants que ceux imposés par les appels à concurrence lors de passations de marchés publics.
Pour ce faire, un bilan serait le bienvenu après la mise en œuvre du projet.
POINT n° 4 : Projet 32h ATSEM - présenté pour avis
Pour les syndicats FO SUD UNSA le projet de réduction du temps de travail des ATSEM est une avancée dans la reconnaissance, par notre collectivité, de la forte pénibilité et des contraintes engendrées par ce métier largement féminisé.
Le passage aux 32 h, à partir de la rentrée 2024, se traduira par une nouvelle organisation du temps de travail, des ATSEM, afin d’intégrer, notamment, les 25 jours libérés qui leur seront accordés.
Nous espérons que le projet, tel qu’il a été conçu, répondra aux attentes des collègues, en leur apportant plus de souplesse dans leur organisation et qu’il améliorera leurs conditions de travail et de vie en leur accordant des temps de repos réguliers.
Bien que les principes organisationnels aient été discutés avec les organisations syndicales, dans le cadre de l’agenda social, les syndicats FO SUD UNSA déplorent que le projet ait été construit en excluant le personnel concerné.
Nous sommes convaincus qu’une solution aurait pu être trouvée pour que les ATSEM puissent s’exprimer et apporter leur contribution au projet.
Nonobstant, les syndicats FO SUD UNSA saluent, tout particulièrement, cette reconnaissance faite à des collègues qui avaient, depuis fort longtemps, le sentiment d’être totalement invisibles.
Nous souhaitons qu’un bilan nous soit présenté à l’issue de la période scolaire 2024-2025.