CSG : VERS UNE COMPENSATION AU RABAIS ET MOMENTANEE !

Le 29/09/2017

Dans SEPTEMBRE 2017

L’UNSA Fonction Publique demande toujours au gouvernement de respecter la parole d’Emmanuel Macron qui promettait le 12 avril 2017 un gain de pouvoir d’achat aux agents publics.

Le second groupe de travail du 26 septembre 2017 sur les conséquences de la hausse de la CSG a étudié 4 scénarios. Le gouvernement semble avoir déjà retenu l’un d’eux.

Pour l’UNSA, celui-ci est toujours non recevable, car il ne permet ni une augmentation du pouvoir d’achat, ni même une compensation complète de la CSG et pénalise les futurs recrutés !

Le scé­na­rio envi­sagé for­te­ment par le gou­ver­ne­ment est toujours fondé sur une indem­nité. Le dispositif a légèrement évolué depuis le groupe de travail du 13 septembre 2017. 

Cette indem­nité n’est tou­jours des­ti­née qu’aux agents en poste avant la hausse de la CSG. Les futurs agents recru­tés ne la per­ce­vront pas. Pour l’UNSA, c’est injuste et un moyen de bais­ser les salai­res des agents publics.

L'indemnité ne devrait plus être dégres­sive, mais elle ne serait cal­cu­lée qu’une seule fois sur la base des reve­nus 2017.

Elle ne serait donc pas réé­va­luée en cas d’évolution de la rému­né­ra­tion !

C’est une autre injus­tice. De fait, cette indem­nité fixe ne cou­vrira pas la hausse des pré­lè­ve­ments rele­vant de la CSG dans le temps !

Pour l’UNSA, ce dis­po­si­tif n’est qu’une com­pen­sa­tion au rabais et momen­ta­née !

Avec le gel du point d'indice, cela fait vraiment beaucoup.