RENCONTRE INTERSYNDICALE SUITE AU PRÉAVIS DE GREVE POUR LE 6 JUIN 2017

Le 03/06/2017

Dans JUIN 2017

Voici le message qui a été adressé le 2 juin 2017 à 18h43 aux syndicats FO, SUD et UNSpar M. Pierre LAPLANE, Directeur Général des services, suite au préavis de grève déposé le 29 mai 2017 par les syndicats FO, SUD et UNSA pour la journée du 6 juin 2017.

"L’intersyndicale FO/ SUD/ UNSA a été reçue hier, 1er juin, dans le cadre du préavis de grève déposé pour le 6 juin prochain pour l’ensemble des agents de la collectivité, par M. FORESTI et moi-même, en compagnie de Mme VILLIERS et de M. DERN.

Cet échange a permis d’échanger de façon approfondi sur les différents points constitutifs de vos revendications.

Votre intersyndicale demande l'ouverture de négociations pour une amélioration des conditions de travail des agents et des dispositifs de reclassement, une revalorisation du régime indemnitaire, des chèques vacances et de la participation employeur sur les cotisations « mutuelles », l’instauration de CESU garde d’enfants et la mise à disposition de tickets restaurants pour certains agents ne pouvant bénéficier des prestations des cantines.

Nous avons eu l’occasion de vous le rappeler ou de le préciser, l’investissement de la collectivité dans la remise à  niveau d’une politique de prévention des risques professionnels est important et constitue une priorité, au même titre que l’amélioration des conditions de travail.

Ainsi, et comme annoncé au cours de notre précédente séance de l’Agenda social, outre le renforcement structurel du service Prévention au travail, j’ai signé des lettres de mission claires et ambitieuses pour les préventeurs et fixé des objectifs de prévention aux directeurs. Des procédures de prévention sont à l’écriture avec le CHSCT et la mise en réseau des acteurs de prévention devient une réalité.  

De la même façon, des améliorations majeures ont été apportées ou sont en passe de l’être (38RH, mairie de quartier de Koenigshoffen, locaux du Heyritz par exemple) sur l’environnement matériel.

Enfin, le télétravail est aussi une réponse de fond à des problématiques de conditions de travail.

Il n’en demeure pas moins qu’une démarche d’amélioration continue des conditions de travail doit se confirmer, intégrant l’accompagnement du changement, l’accompagnement du management, l’information des agents. 

En ce qui concerne les dispositifs de reclassement, l’organisation faisait principalement peser cette mission sur une collaboratrice de la DRH ; l’engagement pris d’une restructuration du dispositif, plus transversal, commence à porter des fruits intéressants et encourageants (ASVP ou agents d’entretien de la DEE, volontaires pour évoluer vers des missions d’accompagnant maternel).

En ce qui  concerne le régime indemnitaire, nous avons également rappelé l’engagement politique fort, pris en Agenda social en 2016, à savoir que la réforme du RIFSEEP sera conduite sans impact négatif sur le niveau de rémunération individuel des agents. Cette réforme devra notamment permettre de réduire les écarts entre les filières, une meilleure équité et une reconnaissance des métiers, et nécessitera certainement de compléter les enveloppes budgétaires actuelles.

Sur la question du pouvoir d’achat, je rappelle également que de nombreux projets d’organisation présentés au Comité technique portent des évolutions à la hausse du calibrage de certains postes ; cela permettra aux agents qui les occupent de dérouler une carrière plus intéressante.

Il est un fait que sur la question de la revalorisation des chèques vacances, du retard a été pris. Une intersyndicale de négociation se tiendra la semaine prochaine pour définir de nouveaux critères pour la campagne à venir autour des principes suivants : plus d’équité (prise en compte de la rémunération brute et non de l’indice) et une augmentation de 10 % de l’enveloppe budgétaire des chèques vacances soit 90k€ supplémentaire.

A noter, le maintien de l’aide complémentaire pour les agents en situation de handicap a été mise en œuvre dès 2016 (en dépit de la baisse des aides FIPHFP sur ces situations la même année).

S’agissant de la participation de l’employeur aux cotisations mutuelles, l’effort de la collectivité est déjà exemplaire. De nouvelles discussions avec les représentants du personnel se tiendront dans le cadre de l’élaboration du cahier des charges, avant l’expiration du marché actuel.

Enfin, en ce qui concerne l’incapacité pour certains agents de déjeuner dans une cantine conventionnée avec la collectivité (notamment pour les agents des musées qui travaillent les week-end), des pistes seront rapidement mises à l’étude."